La corruption mène le monde. De nombreux régimes corrompus
dirigent les Etats de par le monde. Le pouvoir, l’argent sont souvent la source
ou le résultat de corruptions. C’est évident que Jésus ne fait pas l’éloge de
la corruption, mais c’est une façon de mieux attirer notre attention en
insistant sur l’habileté de cet homme à se faire des amis « avec l’argent
malhonnête » pour nous demander de déployer une même habileté pour faire
le bien, pour partager la Parole, pour amener des amis à Jésus.
La seconde leçon c’est de donner la priorité à Dieu et non à
l’argent, au spirituel plutôt qu’au temporel : « Vous ne pouvez pas
servir à la fois Dieu et l’argent ». Ce n’est pas une condamnation de
l’argent ; il s’agit de ne pas se mettre à son service, de ne pas le
faire passer en premier.
Karem Bustica fait très justement
remarquer : « Le souci, ce n’est pas tant ce que nous faisons de
l’argent que ce qu’il fait de nous. » L’appât du gain, le désir du pouvoir
peuvent nous réduire en esclavage, nous entraîner à renier nos vrais valeurs…
et cela peut se traduire aussi dans nos petites vies quotidiennes : des
jalousies, des mesquineries, des injustices, des égoïsmes. Ne nous trompons pas
de
« Seigneur Dieu, mon Bien-Aimé, puisque tu le
désires, libère-moi de mes pauvres limites, élève-moi à Toi en pureté d’amour,
mon Dieu, de ta main qui m’a fait. » (Carmel de Frileuse)
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