23 octobre 2022 Le pharisien et le publicain

 

Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé

Pour être entendu de Dieu, rien ne se sert de se montrer, car « Il ne défavorise pas le pauvre, Il écoute la prière de l’opprimé. » (Ben Sira le Sage 35, 16) et le psaume 33 affirme : « Il est proche du cœur brisé, Il sauve l’esprit abattu. »

Pour être entendu de Dieu, il faut avoir un cœur de pauvre, il faut être comme le publicain, prendre la dernière place, garder les yeux baissés, se sentir indigne et dire : « Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! » c’est-à-dire le contraire de l’attitude du pharisien, qui ne prie pas mais se vante de ses qualités et est très content de lui.

« Ai-je compris que la seule chose que le Seigneur désire, c’est que je lui montre mes mains vides et que je lui demande de m’aider ? Il désire me rendre juste, me sanctifier. Il n’attend qu’une seule chose : que je cesse de me croire le responsable ultime de ma perfection, et que je me laisse humblement modeler par lui. » (Père Benoît Terrenoir, LC)

Je ne suis plus tout à fait le pharisien, mais je ne suis pas encore le publicain, comme dit Frère Nicolas Morin, je suis « un peu l’un et l’autre, appelé sans cesse à passer de l’enfermement que provoque une fausse assurance en soi à la libération de se savoir pécheur pardonné. » 

Et il me propose cette prière : 

« Donne-moi la grâce de me tenir devant toi, Seigneur, en vérité.

Qu’ai-je que je n’ai reçu?

Pour tous les dons et les talents que tu m’as donnés, merci. Ils t’appartiennent.

Pour tout ce qui me replie sur moi-même et me sépare de mes frères et sœurs, pardon.

Donne-moi de goûter la joie d’être sauvé par toi, pécheur pardonné. »

 

 

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