Christ Roi
Pour terminer
l’année liturgique, nous célébrons le Christ Roi. Roi, dont nous nous
reconnaissons les sujets, mais également Roi dont nous partageons la royauté.
Mais ne nous y trompons pas, ce n’est pas une vie de palais et de festivités
qui nous est proposée. Le Pape François nous dit : « La royauté
de Jésus est bien différente de la royauté mondaine. Il n’est pas roi comme les
autres, Il est roi pour les autres. » C’est bien là sa spécificité, Il se
donne tout entier pour ses frères, ces huit milliards d’habitants de la
terre ! Aussi, sa couronne est d’épines et son trône une croix. Et Il
n’est pas (seulement) « Roi des juifs », mais comme le rappelle la
préface « Prêtre éternel et Roi de l’univers ».
Au baptême, nous
avons reçu l’onction : « Dieu te marque de l’huile sainte pour que tu demeures éternellement membre de
Jésus-Christ prêtre, prophète et roi. » Nous avons également été marqués
du signe de la Croix. « Ces symboles, commente le Père Pierre-Yves Pecqueux,
n’ont rien à voir avec les insignes du pouvoir et
des reconnaissances mondaines. Ils sont humilité, attention aux petits et aux
pauvres, pardon et don de soi jusqu’au don de sa vie. Dans l’abandon du Christ,
il y a un monde nouveau qui naît, de nouvelles relations où la fraternité prend
corps en Dieu, en lui le Fils du Père. Terre nouvelle, monde nouveau, ce n’est
pas simplement un chant liturgique, c’est une réalité que nous offre le Christ
Roi : participer à sa prière et son don total au Père pour le salut du
monde et de tous les hommes. Oui, Père, par ton Fils, Christ Roi, que ton règne
vienne sur la terre comme au Ciel ! »
« Ô mon Dieu, je viens me mettre en ta
présence. Je viens t’écouter, parler avec toi, le roi des rois et le seul Dieu.
Parce que tu m’appelles. Parle, ô Seigneur, ton serviteur écoute. Je crois que
tu es présent ici, à mes côtés ; augmente ma foi. J’espère en la vie
éternelle ; je l’attends avec joie et impatience, car je sais que tu l’as
préparée pour moi. Augmente mon espérance. Je t’aime par-dessus toute chose,
mais donne-moi de t’aimer aujourd’hui un peu plus. » (Père Matthieu Boo d’Arc, LC)
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