Aussitôt,
laissant leurs filets, ils le suivirent
André suivait Jean-Baptiste avant de suivre
Jésus, c’est lui qui a amené son frère Simon, mais c’est Simon qui deviendra
Pierre. Pourtant dans l’évangile c’est souvent par André que l’on parvient à
Jésus. Moins connu que Pierre ou que Jean, André annonce le Christ aux enfants
et aux étrangers, il le fait sans chercher à briller mais est quand même
reconnu comme le fondateur de l’ Église d’Orient ; « L’exemple de
saint André doit rester en nos cœurs : il était capable d’annoncer le Christ
sans tenir compte des étiquettes de la société…(Il) montre l’exemple d’un
apostolat réalisé dans le silence, dans le secret, avec discrétion, sans
chercher de vaine gloire. » (Lucie Favier)
Jésus dit « venez à ma suite » et
« aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent ». Situation qui
parait simple, sans problème, ces simples pêcheurs de la mer de Galilée vont se
transformer en « pêcheurs d’hommes » comme par miracle. Mais la
réalité est certainement plus complexe, Jacques et Jean quittent leur père,
tous abandonnent leurs filets, c’est-à-dire leur outil de travail, ce avec quoi
ils vivent et se nourrissent. Ce n’est pas rien, quelle force divine se dégage
de Jésus pour que sa parole ait une telle efficacité ?
Temps de l’Avent, temps de la
« préparation des chemins du Seigneur », temps de la conversion,
André est bienvenu pour nous accompagner : « Homme d’écoute, réaliste et attentif aux personnes, intercesseur
diligent, évangélisateur zélé, frère de Pierre et père des chrétiens d’Orient,
il ne saurait repousser nos prières ! Qu’il nous donne son amour du Christ, sa
foi intrépide et son enthousiasme communicatif : « La foi naît de ce que l’on
entend ; et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ. » Saint
André, priez pour nous ! » (conclusion du commentaire par une sœur
apostolique de Saint Jean).
« Seigneur, montre-moi le chemin de
la liberté, celui qui mène à toi. J’ai peur, Seigneur, de tout laisser. J’ai de
la peine à m’extirper de mon confort. J’y arrive parfois pourtant et je
ressens, dans ces moments, tout le bonheur qui m’y a mené. Mais, plus souvent
que je ne le souhaiterais, je demeure indifférente à tes demandes, ou plutôt,
j’y réponds un peu, mais sans y mettre tout mon cœur. Donne de l’élan à mes
« oui » et de l’enthousiasme à mon engagement ! » (Lyne Champoux)
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