« Hérode envoya tuer tous les
enfants de Bethléem »
Il est tout petit, humble et pauvre et
pourtant Il fait déjà peur. Non Hérode, tu n’as rien à craindre de l’enfant de
Bethléem, son Royaume n’est pas de ce monde. Alors pourquoi tant de violence,
tant de cruauté ? Combien d’innocents aujourd’hui sont encore menacés,
torturés, sacrifiés parce qu’ils osent contester un pouvoir, réclamer une
justice ?
« Là où est la haine, que je mette
l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette
l’union. »
A cause de cet égoïsme, de cette soif de pouvoir, de cette
haine, Jésus et ses parents vont connaître les chemins de l’exil :
« lève toi, prends l’enfant et sa mère et fuis en Egypte ». Combien
d’enfants, de mamans fuient encore aujourd’hui les guerres ou les persécutions ?
Pour tous ces migrants je prie Marie et Joseph de les protéger comme ils ont
protégé le Fils de Dieu.
« Seigneur, devant la souffrance de l’innocent, plutôt que de t’accuser,
aide-moi à tourner mon regard vers la croix et à y lire le mystère d’un Dieu
d’amour qui se fait solidaire jusqu’au bout de notre condition humaine. Je ne
prétends pas tout comprendre, mais je le crois : un jour je verrai ‘’qu’il n’y
a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui
va être révélée pour nous’’ (Rm 8, 18) en chacun de tes enfants, en commençant
par les plus éprouvés. C’est dans cette espérance que je veux poursuivre la
route avec toi, en te demandant la grâce de ne pas me révolter devant la
souffrance de l’innocent. » (Père
Joseph-Marie Verlinde, Prière pour la fête des Saints Innocents)
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