« Nous vous
avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. »
Eh oui, il y a les éternels mécontents, « carrément
méchant(s) jamais content(s) » chante Alain Souchon ; ils refusent de
rire avec ceux qui sont joyeux et de pleurer avec ceux qui sont tristes. Aucune
« musique » ne leur convient car ils ne veulent suivre personne et
donc critiquent tout. Jean Baptiste prêche la conversion et le jeûne, ils le
disent « possédé » ; ils reprochent au Christ : « Voilà
un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. » Quelle
que soit la Parole, elle n’est pas accueillie ; préjugés, jugements,
critiques font barrage à la Bonne Nouvelle.
Ce n’est pas seulement le cas de la génération de Jésus, ces
remarques sont toujours d’actualité. Je peux m’interroger avec le Père
Tardiff : «Qui mène la musique dans ma vie ? Est-ce la musique de mes
caprices, de mon orgueil, de mon égoïsme, de ce que disent les autres ? Est-ce
la musique du bien, de la vérité, de l’amour, la musique de Dieu et sa volonté
pour moi ? Quelle musique est-ce que j’entends dans mon cœur en ce moment ?
Quelle musique ai-je envie de suivre ? Seigneur, donne-moi la force de suivre
la musique de ton Évangile dans ma vie. »
« Seigneur Jésus, je veux que tu mènes la musique dans ma
vie. Je ne veux pas être victime du parasitage de mes caprices, de mon orgueil,
de mon égoïsme. Aide-moi, Seigneur, à entendre et accueillir pleinement ta
volonté dans ma vie. Aide-moi à faire la part entre la musique de ton Évangile
et les bruits et distractions souvent inutiles de ce monde. » (Père Richard Tardiff L.C.)
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