« Il fut transfiguré
devant eux »
Moïse et Elie pour l’Ancien Testament, Pierre Jacques
et Jean pour le Nouveau et Jésus resplendissant dans sa gloire qui s’entretient
avec les uns et se révèle aux autres ; révélation confirmée par Dieu le
Père qui avait déjà proclamé au baptême : « Celui-ci est mon Fils
bien aimé en qui je trouve ma joie » et qui précise en ce moment de la
transfiguration : « écoutez-le ».
On comprend le trouble et l’émerveillement des apôtres
qui n’admettent toujours pas que Jésus doive souffrir et mourir sur une croix
et qui ne comprennent pas bien ce que veut dire « ressuscité d’entre les
morts ». Cette transfiguration a pour but, dit-on « de préparer le cœur des disciples à
surmonter le scandale de la croix », à les aider à croire et ainsi
« à posséder ce qu’ils espèrent » comme l’écrit Saint Paul dans la
première lecture (Heb 11,1).
En plus de
conforter notre propre foi, le Pape François retient un autre enseignement de
cette manifestation : « J’aimerais tirer deux éléments significatifs de cet
épisode de la Transfiguration et en faire la synthèse en deux mots : la montée
et la descente. Nous avons besoin d’un endroit écarté, de gravir la montagne en
un espace de silence, pour nous retrouver nous-mêmes et mieux percevoir la voix
du Seigneur. C’est ce que nous faisons dans la prière. Or nous ne pouvons pas y
demeurer. La rencontre de Dieu dans la prière nous pousse encore à descendre de
la montagne, à regagner la partie basse, la plaine, où nous retrouvons tant de
frères affligés par la fatigue, les maladies, les injustices, les ignorances,
la pauvreté matérielle et spirituelle. C’est à nos frères qui traversent des
épreuves que nous sommes appelés à porter les fruits de notre expérience avec
Dieu pour partager avec eux la grâce reçue » (Pape François, Angélus
16 mars 2014, cité dans une homélie de Francisco Varo).
« Seigneur, je te remercie pour ta
magnanimité qui, non seulement nous pardonne, mais nous guide et nous
accompagne pour que nous soyons fidèles. Tu te manifestes dans notre histoire,
dans ma propre histoire, pour que je ne m’égare pas sur la route. Seigneur, que
je sois docile à ta voix et que je sois toujours plus capable de t’entendre et
te suivre. » (Leticia de La Luz Guerra Martinez)
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