«
Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
« Tes disciples n’ont pas été capables…
Si Tu peux quelque chose, viens à notre secours ».
« Pourquoi dire : “Si
tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. » Ce n’est pas une question
de pouvoir, c’est une question de foi. Et la foi, c’est une question de prière,
rien n’est impossible à Dieu, encore faut-il le Lui demander, et Lui demander
une foi véritable et forte, celle qui déplace les montagnes, «Je crois ! Viens
au secours de mon manque de foi ».
Par moi-même je ne peux pas grand-chose, mais si j’avais
vraiment la foi, c’est des grandes choses que je pourrai faire. J’affirme
« Je crois en Dieu », je proclame « Mon
Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous nous avez révélées et que
vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper
ni nous tromper. » Mais cette foi est-elle vivante en moi, me
transforme-t-elle ? « Croire n’est pas de
l’ordre d’une évidence, écrit Michel Bertrand. La foi a partie liée avec les
questions et les doutes. Elle est sans cesse affrontée à l’incrédulité
humaine : celle du père, de la foule, des disciples, la nôtre peut-être. De
cette foi précaire, la prière, comme le dit Jésus, est l’expression par
excellence. Précarité et prière sont d’ailleurs de même racine étymologique. La
prière, c’est l’appel de ceux qui ont renoncé à leurs prétentieux pouvoirs
humains. C’est le cri des incrédules qui s’efforcent de mettre leur confiance
dans la seule miséricorde de Dieu. »
« Seigneur, enseigne-moi à devenir
enfant de Dieu. Apprends-moi à passer de l’esclavage des critères du monde et
de mon exigence à la liberté du Christ qui me rend capable d’aimer sans mesure. »
( Père Melchior Poisson, LC)
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