Jésus sait que ses disciples ne sont pas
prêts à accepter un Messie souffrant, aussi à plusieurs reprises s’efforce-t-Il
de les préparer ; pour racheter l’humanité Il doit souffrir et être mis à
mort, mais après trois jour Il ressuscitera. Les disciples ne cherchent pas à
comprendre, ces paroles les dépassent et des soucis bien plus terre à terre les
préoccupent. Ils veulent savoir qui est le plus grand, qui sera le chef !
Aussi se sentent-ils un peu « péteux » quand Jésus leur demande le
sujet de leurs préoccupations !
Jésus met fin à ces discussions
stériles : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de
tous et le serviteur de tous. » La grandeur dans le royaume, c’est de se mettre
au service des autres, c’est de profiter du « pouvoir » qui nous est
donné, qu’il soit minime ou important, qu’il concerne peu de monde ou une
multitude, pour faire grandir et s’épanouir ceux qui nous sont confiés.
C’est dans l’accueil de l’autre, du plus petit, du pauvre, du
déshérité, de celui qui souffre que nous trouvons notre grandeur, car c’est
Dieu que nous accueillons : «
Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il
accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais
Celui qui m’a envoyé. » Chaque jour je passe à côté de magnifiques rencontres
par négligence ou par égoïsme.
« Jésus, tu as tant de
choses à nous dire et à nous transmettre avant de retourner vers ton Père et
notre Père. Je te remercie pour ta patience et ta tendresse. J’ai besoin de
toi. J’ai besoin que tu me prennes par la main et que tu m’aides à chaque
instant de ma vie quotidienne. J’aime ta manière d’être, j’aime tes critères,
j’aime le don infini de toi-même pour toute l’humanité. Rends mon cœur
semblable au tien ! » (Céline
Cochin, consacrée de Regnum Christi)
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