« J’avais
faim, et vous m’avez donné à manger »
L’évangile d’aujourd’hui (Matthieu 25, 31-46)
nous montre le point d’arrivée et de nos efforts de carême et de nos
engagements, le moment du jugement, « Quand le Fils de
l’homme viendra dans sa gloire ».
Pour s’entendre dire « Venez les bénis de mon Père »,
il faut avoir donné à manger et à boire au Christ, l’avoir accueilli et vêtu,
l’avoir visité à l’hôpital ou en prison. Mais quand aurai-je eu l’occasion de
pouvoir faire cela ? Et Jésus d’ajouter « chaque fois que vous l’avez
fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
Chaque fois que nous accomplissons une œuvre de miséricorde, c’est Jésus qui
est ce pauvre, ce mendiant, ce malade ou ce prisonnier. C’est donc qu’il ne
faut pas se contenter de jeûner ou de faire abstinence, que si la prière est
indispensable encore faut-il qu’elle se traduise dans les faits, soit parce que
nous lui consacrons toute notre vie, soit parce qu’elle nous pousse à sortir à
la rencontre de nos frère.
Dans sa méditation Amélie Perroy note : « L’Évangile
du jour nous rappelle en effet qu’il n’y aura pas d’authentique conversion qui
ne se manifeste dans les œuvres de charité, dans l’aumône et le partage. En
effet, la prière et la pénitence qui nous permettent de revenir à Dieu, si
elles sont vraies, nous feront nécessairement sortir de nous-mêmes pour aller à
la rencontre des plus pauvres. Saint Jacques l’apôtre, disciple de Jésus, a
d’ailleurs souligné : « Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la
foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le
sauver ? (…) La foi sans les œuvres est morte. » (Jc 2, 14.26) ».
Que ce carême nous aide à être plus attentifs à nos frères, à
donner et à partager, à encourager et à visiter, à prendre soin de notre
« maison commune » (comme l’a ajouté le Pape),seuls investissements
pour recevoir « en héritage le Royaume préparé pour nous depuis la
fondation du monde. »
« Ô Dieu des
pauvres, aide-nous à secourir les abandonnés et les oubliés de cette terre
qui valent tant à tes yeux. (…) Ô Dieu d’amour, Montre-nous notre place dans ce
monde comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre. Ô
Dieu de miséricorde, accorde-nous de recevoir ton pardon et de transmettre ta
miséricorde dans toute notre maison commune. Loué sois-tu. Amen. » (Prière du pape François pour la deuxième Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la
création)
Commentaires
Enregistrer un commentaire