"Qui
s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé."
Qui voudrait ressembler au pharisien ? Il
est arrogant, vaniteux, injuste envers ce publicain qu’il se permet de juger.
Par contre on aimerai bien s’identifier à l’humble collecteur d’impôts qui se
reconnait pécheur et demande pardon, et surtout, comme lui, être reconnu
« homme juste ».
Ainsi Jésus met en garde ceux qui se croient
justes, ceux qui sont un peu trop contents d’eux-mêmes, ceux qui se permettent
de juger les autres. Il nous rappelle que l’humilité est indispensable pour
être sauvé, nous sommes pécheurs, savoir le reconnaitre et demander
pardon : « Seigneur, prends pitié ! » c’est notre
travail de carême, c’est aussi cela se convertir.
« Je demanderai donc à
Dieu la grâce de connaître mon péché, commente l’oblate de l’Assomption, pour
m’en remettre humblement à son infinie miséricorde. C’est un cadeau que de nous
recevoir de la fragilité du cœur aimant du Père des cieux, ce Père qui aime
au-delà de notre cœur. Nous nous reconnaîtrons aimés sans limite tels que nous
sommes dans la mesure où nous accepterons d’avoir besoin de Dieu et de son
amour pour vivre. Alors, nous pourrons chanter chaque jour la miséricorde de
notre Seigneur. »
« Seigneur
Jésus, comme les deux hommes de la parabole, je viens en ta présence pour prier
! Même si ma prière n’a pas lieu dans le Temple de Jérusalem, mais simplement
dans le sanctuaire intérieur de mon cœur, je sais que tu m’écoutes. Je sais que
tu veux me parler. Aide-moi à entendre ta voix, Seigneur ! Sainte Vierge Marie,
apprends-moi à écouter humblement la voix de ton Fils ! » (Père Benoît Terrenoir, LC).
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