Guérison de l’aveugle
de naissance
« Cet homme là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le
repos du sabbat. » C’est sans appel, si
on ne respecte pas le sabbat, on ne peut pas être de Dieu, disons que les
véritables aveugles sont ceux qui refusent la Lumière, ceux qui refusent,
malgré les signes, de reconnaitre le Messie.
Oui, le jour du sabbat il est permis de faire le bien, il est
permis de rencontrer la Lumière. Jésus est cette Lumière venue dans le monde,
venue dans cette « boue » dont Il se sert pour guérir l’aveugle et,
comme le dit saint Jean, « le monde ne l’a pas reçu ».
D’un geste, d’une parole, Jésus aurai pu rendre la vue à
l’aveugle, mais Il a voulu se servir de la création, de la boue qu’il met sur
les yeux, de l’eau de la piscine de Siloé, pour laver de cette boue, comme
l’eau du baptême nous lave du péché. Il nous apporte la lumière symbolisée par
ce cierge reçu également au baptême. Benoit XVI disait : « Ravivons en nous le don reçu au baptême, cette
flamme qui risque parfois d'être étouffée. Nourrissons la de la prière et de la
charité. »
« Seigneur Jésus, toi qui es la lumière du monde,
Ouvre nos yeux, pour
que nous contemplions l’œuvre du Père,
Dessille nos yeux,
pour que nous nous détournions du mal et choisissions le bien,
Éclaire nos pas, pour
que nous agissions saintement au cœur du monde,
Illumine nos cœurs,
pour que nous t’aimions,
Allume en nous le feu
de ton amour, pour que nous t’annoncions au monde entier. » (frère Norbert)
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