« Quand bien même vous
refuseriez de me croire, croyez les œuvres »
Il n’y a rien à faire, les juifs ne veulent pas le croire (Jean
10, 31-42); quoi qu’Il fasse, ils ne veulent pas le
reconnaitre comme Fils de Dieu, comme Messie, « Tu blasphèmes, tu n’es
qu’un homme ». « Il a dit la vérité, il doit être exécuté » dit
la chanson ; « Il mourra pour avoir dit la vérité sur lui-même, écrit l’abbé
Carles Elias, pour être fidèle à sa personne, à son identité et à sa mission.
En tant que prophète, Il lancera un appel à la conversion et cet appel sera
rejeté, Il est le nouveau visage de Dieu et on Lui crachera dessus, Il fonde
une nouvelle fraternité et Il sera abandonné. »
Aucune œuvre ne peut convaincre celui qui refuse de croire.
Jésus persiste pour que notre foi soit active, c’est par notre façon de vivre
la Parole, d’aimer les plus petits, les plus pauvres, les exclus que nous
témoignons de ce que nous croyons. « Les œuvres, pour nous,
dit Michele Clavier, sont l’expression,
le témoignage de notre foi. C’est par elles que nous pouvons être reconnus
disciples de Jésus Christ (Jn 13, 35). Et le Pape François dit l’importance des
« œuvres de miséricorde », corporelles et spirituelles (Misericordiae
Vultus, 11.04.2015). Le Carême est le temps le plus favorable
pour vivre cet appel à faire le bien et pour nous rapprocher ainsi du Père
miséricordieux. C’est bien vers lui que le Christ nous conduit par sa victoire
sur tout mal, sur toute mort : la Croix est porte de la Vie. »
« Seigneur,
merci pour le don de la foi. Je veux grandir dans ma foi. Je veux vivre en
accord avec ce que je crois. Comment ne pas avoir confiance en un Dieu qui est
mort pour moi ? Qui reste avec moi dans le tabernacle ? Qui veut habiter dans
mon cœur par l’Esprit Saint ? Qui me donne sa vie et qui m’invite à vivre comme
lui parce qu’en cela consiste la vraie vie : « Je suis le Chemin, la Vérité et la
Vie. » (Jn 14, 6) » (Père Martin Baud, LC)
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