18 juin 2023 Jésus fut saisi de compassion

 

C’est par cette image et cette méditation que s’ouvre la liturgie de ce dimanche dans « Prions en Église ». Deux orientations de prière :

D’abord la prière pour les vocations : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »  Dieu sait qu’elle est d’actualité dans notre doyenné de Beauce.

Ensuite un petit rappel à l’humilité, le mérite du peu de bien que nous faisons en revient à Dieu, nous ne sommes que des instruments… Mais nous pouvons être heureux d’être ces instruments les meilleurs possibles, heureux de « donner gratuitement ce que nous avons reçu gratuitement ».

Je retiens un troisième point, celui du regard à porter autour de moi et qui va m’aider à avoir ce souci missionnaire et la générosité gratuite de mon action. L’évangile du jour (Matthieu 9, 36-10) commence par ces mots : « voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger ». Le Frère Nicolas Morin oriente sa méditation sur ce regard de compassion :  «­Jésus regarde la foule, cette foule désorientée, déboussolée. Il se laisse atteindre au plus profond de lui-même, comme une mère souffre face à la détresse de son enfant. Demandons la grâce de regarder nos frères et sœurs avec la même compassion, tant de personnes perdues, sans repères qui ne savent plus en qui mettre leur confiance. Bien des bergers ont failli, hélas ! laissant leurs brebis blessées et perdues. »

« Dieu s’est fait proche des hommes.

Dieu est proche de toi, il t’aime, il t’appelle.

Ouvre ton cœur, ouvre ta vie,

laisse toi aimer par lui,

laisse toi transformer par lui.

Tu ne peux accueillir ce feu si près de toi

sans te mettre à brûler.

Tu ne peux voir sourdre cette source si près de toi

sans boire à son eau vive.

Tu ne peux ouvrir les yeux à cette lumière si proche de toi

sans en être illuminé.

Tu ne peux sentir l’amour de Dieu vivant si près de toi

sans te mettre à aimer ! » (Lucien Daloz)

 

Commentaires