«
Aimez vos ennemis »
Jésus persiste et signe ! Il nous demandait hier de ne pas riposter au
méchant, de tendre la joue droite ou de donner son manteau ; aujourd’hui
il enfonce le clou (Matthieu 5, 43-48) «Aimez
vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent. » En faisant cela
nous sommes vraiment les fils du Père dont l’amour est sans limite, nous sommes
vraiment chrétiens, écartant tout désir de vengeance, toute jalousie ou toute
haine.
D’accord pour ne pas se venger,
mais aller jusqu’à aimer ses ennemis, est-ce vraiment possible ? Sans
l’aide Dieu, j’ai du mal à le croire ; pour le comprendre il me faut
entrer dans le regard de Dieu pour voir « le méchant » comme mon
frère.
Dans
la méditation du jour proposée par La Croix il est écrit : « Aimer, pour Jésus, signifie donner sa vie pour nous et la recevoir du
Père. Il nous apprend une fraternité qui prend sa source dans sa relation
filiale. Le pardon, la miséricorde, la paix, l’amour, la vie dont parle Jésus,
ne peuvent venir de nos seules forces : nous les recevons du Père pour
ensuite les partager aux autres. Par exemple : la paix que nous donnons à
nos voisins lors de l’Eucharistie n’est pas notre paix ; c’est la paix de
Jésus-Christ que nous échangeons. Et pourtant elle passe par nous ! »
J’ai retrouvé cette
phrase que j’avais notée au cours d’une lecture : « Le Pape François, dans ses interventions,
nous exhorte à construire des ponts plutôt qu'à élever des murs ; à tendre la
main plutôt qu'à montrer le poing ; à une culture du dialogue plutôt qu'à la
confrontation ; au pardon plutôt qu'à la vengeance. Ne désespérons pas, la
prière persévérante peut faire des ‘miracles' ! »
PRIONS
« Père très bon, je te donne mon cœur pour que
tu m’aides à aimer mes frères et sœurs. Je te donne mon cœur, mon Jésus, pour
qu’en moi tu aimes les autres. Esprit d’amour, viens à moi et répands dans mon
cœur l’amour du Père pour que je sache être un frère ou une sœur pour mon
prochain. » (Frère Edgar Maldonado, LC)
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