« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Il est là au milieu de la foule,
il s’approche de Jésus et se prosterne devant lui, et cela en violation de la
Loi, car c’est un lépreux, un impur qui doit se tenir à l’écart. Jésus va à son
tour le toucher, lui aussi en contradiction avec la Loi. Car Jésus est touché,
se laisse toucher et touche à son tour ce lépreux qui ne demande pas seulement
la guérison, mais souhaite être purifié, réintégré dans la société. (Matthieu 8, 1-4)
« Curieuse rencontre, en vérité, écrit Nicolas Tarralle, car elle
peut difficilement se faire en présence d’une foule. Pourtant elle a lieu,
comme pour montrer que Jésus est accessible absolument à chacun d’entre nous.
Aucune foule, ni aucune maladie, ne nous tient à distance de lui. À chacun il
peut dire dans l’intimité la plus profonde : « Je le
veux, sois purifié ». L’évidence est là : le lépreux
est guéri « aussitôt ».
La mission de Jésus n’est alors pas de convaincre la foule par des paroles mais
de témoigner du Dieu vivant par une vie sociale restaurée. »
Par ma prière je peux
toucher Jésus et me laisser toucher par Lui si je Lui demande sincèrement de me
« purifier ». Le Pape François dit dans une
homélie : « Pensons
à nous, à nos misères... Chacun a les siennes. Réfléchissons avec sincérité.
Combien de fois les cachons nous sous l’hypocrisie des « bonnes manières ».
C’est précisément alors qu’il est nécessaire de rester seuls, de s’agenouiller
devant Dieu et de prier : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ! ».
« Seigneur,
face à mes faiblesses et mes blessures, je me laisse toucher par ta
miséricorde. C’est en toute humilité que je te les présente. Guéris moi,
Seigneur ! » (Clarisse Desclèves, consacrée de Regnum Christi)
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