« Ne
craignez pas » dit Jésus, « n’ayez pas peur » disait saint
Jean-Paul II. Oui il y a eu des
difficultés et il y en aura toujours, nous devons garder confiance, Dieu ne nous
abandonne jamais, aucun détail ne Lui échappe ; la seule chose à redouter,
c’est ce qui peut nous séparer de Lui ; le seul personnage à éviter, c’est
celui qui tente de nous détourner de Lui : « craignez plutôt celui
qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. »
Dans
« Jardinier de Dieu », Jean-Luc Fabre (S.J.) propose ce texte à notre
méditation : « Dès lors, l’enjeu est simple pour chacun de nous,
pour entrer dans ce mouvement nous devons laisser ce qui nous donne sens en ce
moment, pour nous ouvrir à une autre perception de la réalité. Il s’agit de
passer d’une vision terrestre avec sa logique pour entrer dans la vision
céleste, qui assume la dimension terrestre mais situe tout dans la communion
entre tous les êtres. Nous quittons cette manière où il s’agit de prendre et de
jeter, pour aller vers cette manière où nous demandons et donnons, en étant
dans la logique profonde de notre être qui consiste à recevoir ce qui nous est
donné par le Seigneur en tout notre être et en le lui rendant, en le lui
retournant dans la louange. Dès lors il n’est plus de crainte, mais enfoncement
dans la vie en plénitude, qui est vie de relations de tous avec tous… L’âme est
ce qui nous relie au ciel, aux autres créatures, au mystère de Dieu. Elle ne
peut être tuée, don de la vie nouvelle. »
S’il
n’est pas évident d’aller proclamer sur la place publique la Parole reçue à
l’Église, demandons au moins la force de
nous affirmer comme chrétiens.
«
Mon Dieu, je te demande ta force pour que,
quoiqu’il arrive et dans la situation difficile que je suis en train de vivre,
je ne doute pas de ton amour et je ne cesse de vivre en accord avec notre
profonde amitié. Que je ne devienne jamais ton ennemi en donnant un mauvais
témoignage mais que je sache me réfugier en toi pour que tu me fortifies. Tu
connais ma faiblesse, mes peurs et mon besoin de sécurité et c’est pourquoi
j’ai confiance en toi et je m’appuie sur ta force et ta miséricorde. » (Jeanne Mendras, dans Regnum Christi)
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