« Vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux »
Beau
à l’extérieur, moche à l’intérieur ; paraitre un homme bien et n’être
qu’un orgueilleux et un égoïste ; pire encore sembler être dynamique et ne
renfermer que des germes de mort ; voilà ce que Jésus reproche avec
véhémence à ceux qui prétendent guider le peuple et le conduit à sa
perdition !
Dans
ma vie j’ai moi aussi souvent cherché à « paraitre », à « faire
croire », j’ai caché ou déformé la Parole, comme Hérode hier j’ai agi à
l’inverse de mes convictions… C’est bien souvent notre lot quotidien à travers
une accumulation de petites lâchetés, de démissions répétées, de manques
d’attentions.
C’est vrai aussi de
notre vie communautaire, comme le fait remarquer Christophe Roucou :
« Aujourd’hui encore, n’est-ce pas le risque des systèmes religieux de faire
taire la Parole de Dieu qui dérange, d’enfermer dans un tombeau la parole de
Celui qui n’en est pas resté prisonnier mais que Dieu a libéré de la mort « pour
que nous soyons vraiment libres » (Gal 5,1) ? Nos
Églises, elles-mêmes, doivent bien se garder de se penser à l’abri de ce
travers. Elles doivent rester en éveil et raviver sans cesse la flamme. »
« Pardon,
Seigneur, pour mes lâchetés,
donne-moi la grâce d’écouter ces imprécations si dures comme un appel à la
conversion pour mon cœur et pour ma vie. » (Clarisse Desclèves)
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