Bienheureuse Vierge
Marie des douleurs
Après la Croix glorieuse, l’Eglise célèbre les souffrances de
Marie, les sept douleurs dit on également. Non seulement Marie par son OUI a
donné naissance au Fils de Dieu, mais elle a accepté la volonté du Père et
accompagné le Christ tout au long de sa vie, partageant sa mission et son
sacrifice.
La liturgie nous propose le choix entre deux évangiles. La
prophétie de Syméon (Luc 2, 33-35) « et toi, ton âme sera traversée d’un
glaive », et Marie au pied de la Croix (Jean 19, 25-27) « Femme,
voici ton fils ». Ce n’est pas un début et une fin, mais deux
débuts !
Marie entreprend son chemin de douleur et accepte ce glaive qui
l’accompagne tout au long de sa vie, chaque jour et à chaque instant elle
tremble pour ce Fils venu sauver le monde.
Douleur suprême au pied de la croix, mais commencement
« Femme, voici ton fils », en la personne de Jean, c’est toute
l’Église, c’est chacun de nous qui est confié à Marie.
« Et pourtant, malgré cette violence, cette injustice extrême et
cette douleur, Jésus nous signifie que la vie continue. En désignant Jean à sa
mère, il donne un autre fils à Marie. Sa mort n’a pas le dernier mot ;
l’espérance dépasse la mort. Ce n’est
pas le temps des discours. Jésus ne s’exprime pas sur ce qu’il a vécu ni sur ce
qu’il subit encore. Il renvoie sa mère et Jean son disciple sur leur chemin.
Ils sont envoyés en mission. Comme eux, le Christ nous appelle et nous envoie.
Cette mission n’est possible qu’en regardant la croix autrement que comme elle
est. Dans un regard de foi et de conversion, y voir un signe d’amour. »
(Commentaire dans La Croix)
« Marie, en ce jour où nous te
célébrons, toi, Notre-Dame des Douleurs, nous voulons nous rappeler que
jusqu’au bout tu étais debout près de la croix de ton Fils, ferme et fidèle.
Admirant ton courage et ta force, nous voulons commencer ce temps de prière afin
que, après avoir contemplé ton exemple, tu nous accordes cette même attitude
face aux difficultés. » (Eugenia
Alvarez, consacrée de Regnum Christi)
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