Le Seigneur fut saisi de compassion
Elle est veuve et elle enterre son fils unique, on
comprend que Jésus qui prend souci de chacun de nous soit « saisi de
compassion », c’est-à-dire qu’Il souffre avec nous, qu’Il souffre pour
nous, qu’Il nous aide à porter notre souffrance, « ne pleure pas ».
De cette souffrance jaillit notre rédemption « Jeune homme, je te
l’ordonne, lève-toi ». Oui, nous le savons, « Dieu a visité son
peuple »… ne passons pas à côté de cette visite !
«Le
Seigneur est saisi de compassion pour elle, écrit Louise Matthieu, et lui
dit : « Ne
pleure pas. » Jésus a de la peine, il souffre avec cette femme
et il veut soulager sa détresse. Il est venu pour porter toutes nos
souffrances, nos détresses et nos péchés. Sur la croix, il a tout pris sur lui.
M’arrive-t-il de penser que Jésus puisse être indifférent à ma misère ? Est-ce
que je prends le temps de lui parler de ce qui me fait souffrir dans ma vie et
de lui confier une situation ou une relation difficile où je n’ai plus
d’espérance ? Parfois il n’y a pas de solution apparente, mais Dieu se charge
de trouver le moyen pour transformer la situation en une ouverture pour ma vie.
« Pour
les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. »
(Mt 19, 26) »
Michel
Clavier de son côté nous dit : « La
compassion, la divine Miséricorde, consolent ceux qui pleurent, relèvent les
humbles, comblent de biens les affamés. En son nom, Jésus « relève » le
jeune homme et le rend vivant à sa mère. Par deux expressions (« relever »,
puis « Dieu
a visité son peuple »), Luc souligne l’amour du Père qui relèvera
du tombeau son propre Fils, ouvrant ainsi le ciel à tous les hommes. »
« Jésus, tu es vraiment le Fils du
Dieu vivant, tu es le Chemin, la Vérité et la Vie. Même la mort n’a aucun
pouvoir sur toi. Tu nous veux tous vivants, unis à toi. Je crois en la
résurrection de la chair et à la vie éternelle. » (Louise Mathieu, membre de Regnum
Christi)
Commentaires
Enregistrer un commentaire