« Nous
avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. »
Jamais contents, prompts à critiquer et
juger, moins empressés à se réjouir ou à compatir, comme le pense Jésus de sa
génération à propos de l’accueil réservé à Jean Baptiste ou à lui-même (Luc 7
31-35). Que pense-t-il de notre génération ?
Je propose ce matin à notre méditation celle
du Père Jacques Mérienne
« Comme
ces deux groupes d’enfants qui se refusent mutuellement le jeu que l’autre
propose, la génération de Jésus a refusé d’écouter l’un et l’autre des
deux envoyés de Dieu, il n’ont écouté ni Jean ni Jésus, ni l’appel à la
conversion de Jean ni l’annonce de la joie du Royaume de Jésus, ni l’ascèse de
Jean ni la joie de l’époux, de Jésus. Cela nous évoque notre époque où
résonnent dans le vide de nombreux appels pour les hommes et les femmes qui
n’en peuvent plus de la pauvreté ou de la guerre, pour les générations futures
auxquelles nous ne laisserons pas le monde riche et beau que nous avons reçu de
nos parents, pour les smartphonisés bloqués sur leur écran qui ne peuvent plus
ni penser ni parler ni imaginer un avenir pour eux-mêmes, de nombreux appels perdus
dans un bruit de fond confortable tant qu’on ne tente pas de le remettre en
cause. Alors … allons danser sur les airs de flûte qui nous appellent. »
« Celui qui dit te connaître, Seigneur,
en réalité ne te connaît pas. Te connaître, c’est t’aimer par-dessus tout,
c’est t’aimer dans mon prochain. Apprends-moi à te connaître et à t’aimer, à
t’accepter pour ce que tu es et pour ce que tu fais pour moi. » (Frère Edgar Maldonado, LC)
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