« En ce
temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au
milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et
dont les seins t’ont nourri ! » Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt
ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » (Luc 11, 27-28)
Ecouter la Parole, la garder et la mettre en pratique, voilà ce que Jésus attend de chaque baptisé. C’est le sens de ce « plutôt », on n’obtient pas la béatitude par son lien de parenté ou par sa position sociale, mais par sa façon de vivre de la Parole et d’en être le missionnaire. Un Jean XXIII ou un Jean Paul II ne sont pas saints parce qu’ils sont Papes, mais parce qu’un Angelo Giuseppe Roncalli ou un Karol Jozef Wojtyła ont conformé leur vie à la Parole qu’ils ont proclamé !
De
même pour la Vierge Marie, Jésus affirme qu’elle n’est pas d’abord bienheureuse
parce qu’elle est sa Mère, mais parce que par toute sa vie elle a vécu et
proclamé : « Voici la servante du Seigneur ; que
tout m’advienne selon ta parole. » Elisabeth ne s’y est pas trompé en
affirmant : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des
paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Elle est heureuse
parce qu’elle a fait et nous dit de « faire tout ce qu’Il nous
dira » !
Ce « plutôt »nous
concerne donc également : « Jésus, écrit Véronique Belen, insiste lourdement, pour nous, sur la
nécessité d’entendre la parole de Dieu, de la garder, de la méditer, et de
faire sa volonté. Cela est intemporel et nous concerne chacun, dès le moment où
nous entrons en contact avec cette Parole, qui a été personnifiée en Jésus, le
Verbe de Dieu. »
« Seigneur,
sois béni pour ta Parole, qui donne la vie ; sois béni pour la réponse de
Marie à ta parole, sois béni pour la réponse de cette femme anonyme, sois béni
de m’avoir appelé ce matin à entendre ton appel au bonheur. »
(Père François Lestang)
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