« Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout
sera pur pour vous. »
Il est sincère ce
pharisien (Luc 11, 37-41), il s’étonne qu’un Rabbi comme Jésus ne respecte pas
les obligations de la Loi. C’est pourquoi Jésus veut changer son regard,
l’amener à ne pas se contenter de l’extérieur, de ce qui se voit, pour l’amener
à ce concentrer sur l’essentiel, sur l’intérieur, sur l’amour. Respecter toutes
ces ablutions ce n’est pas mal, mais la façon dont c’est fait, c’est pour
« la galerie », pour se montrer, il n’y a pas d’amour dans ces gestes
et ça n’améliore pas l’intérieur, le cœur qui reste «remplis de cupidité et de
méchanceté ».
Jésus est-Il sévère
avec son hôte ? A-t-Il raison de le reprendre ainsi alors qu’Il est son
invité ? Ce que fait Jésus, c’est cette « correction
fraternelle » qu’il nous demande à plusieurs reprises de pratiquer entre
nous. Il veut faire comprendre au Pharisien et à nous par la même occasion
que toute obligation pratiquée sans amour ne vaut pas grand-chose ! Que le
pharisien arrête de « pinailler » et accepte de « se remettre en
question »
« Paul, dans la lettre aux Romains(1, 16-25) écrit Sœur Véronique
Thiébaut, explique cette résistance qui fait que, malgré ce que l’intelligence
et le cœur peuvent voir et toucher, on demeure fermé dans des « raisonnements
sans valeur ». Or, la rencontre avec le Christ ne se fonde pas sur
l’argumentation mais sur une expérience qui touche le cœur. Demandons cette
grâce de faire taire nos raisonnements pour accueillir la présence du Christ
dans nos vies. »
« Jésus, sois le chemin, la vérité et la vie pour moi
aujourd’hui. Je veux faire ce que tu veux parce que je veux vivre uni à toi.
J’ai confiance que tu me guides dans ma vie, toi qui me veux de plus en plus
libre et vivant. » (Anne-Marie
Terrenoir, consacrée de Regnum Christi)
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