« vous avez enlevé la clé de la
connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous
les en avez empêchés. »
La clé de la connaissance, c’est la Loi, c’est la Parole et
Jésus reproche aux pharisiens, non seulement de ne pas avoir utilisé cette clé
pour rencontrer Dieu, mais en plus par leur mode de vie, par leur façon
d’interpréter la Loi et d’en imposer leur lecture, ils font obstacle aux
croyants qui cherchent le Seigneur. On parlait d’intérieur et d’extérieur,
l’image de la clé qui permet d’entrer à l’intérieur « renforce l’idée que
la Révélation n’est pas une histoire de rites extérieurs de purification, ni
même d’un savoir réservé à une élite, mais d’une rencontre entre Dieu et son
peuple que le Christ vient rendre possible. » (Père François BESSONNET)
Dans une
homélie, le Pape François dit : « Ceux qui oublient la gratuité du salut, la
proximité de Dieu et la miséricorde de Dieu, ont emporté la clé de la
connaissance. (…) Cela arrive aujourd’hui. Les pharisiens, les docteurs de la
loi ne sont pas de notre époque, même si aujourd’hui, il y en a beaucoup. Pour
cela, il est nécessaire de prier pour nous, pasteurs. Prier, pour que nous ne
perdions pas la clé de la connaissance et que nous ne fermions pas la porte à
nous et aux gens qui veulent entrer. » (Sainte-Marthe, 19 octobre 2017)
C’est valable aussi
pour chaque chrétien qui par sa façon de vivre peut dissuader ceux qui
cherchent à entrer et ôter toute envie à ceux que nous croisons !
« Des
profondeurs de ma vie, des profondeurs de mon être, je crie vers toi, Seigneur
! Seigneur, j’ai confiance en toi ! Tu écoutes mon appel, ton oreille est
attentive au cri de ma prière. Si tu retiens les fautes, Seigneur, que vais-je
devenir ? Personne ne pourrait être libéré, personne n’arriverait au bonheur et
à la vie. Mais près de toi se trouve le pardon, manifestation de l’amour divin,
merveille qui me dépasse, qui me laisse sans voix. Je me prosterne devant toi,
je t’adore et je veux vivre selon ta volonté. J’espère le Seigneur de toute mon
âme ; je l’espère et j’attends sa Parole. Mon âme attend le Seigneur comme un
enfant perdu attend ses parents. » (Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum
Christi)
Commentaires
Enregistrer un commentaire