Tout
dans cet évangile (Luc 12, 1-7) est orienté vers la confiance indéfectible en
Dieu. Se méfier d’abord de ce qui tue la confiance : l’hypocrisie, le
mensonge. Croire que cette confiance est basée sur l’amour infini de Dieu et ne
craindre que ce qui peut nous séparer de cet amour : le péché.
Il
y a une vie en Dieu et c’est celle là qu’il faut préserver à tout prix ;
c’est en ce sens que Jésus dit «Ne craignez pas ceux
qui tuent le corps ». C’est ce que le martyrs ont compris préférant faire
confiance à Dieu en sacrifiant leur vie corporelle pour sauvegarder leur vie
éternelle. Que ce doit être difficile à vivre face aux violences de toutes
sortes. Seule une foi forte, une confiance inébranlable peut nous amener à ne
craindre vraiment que « celui qui peut nous priver de la vie en
Dieu », cette vie que Dieu seul peut donner et qu’Il donne en abondance
surtout aux plus petits ou aux plus faibles.
« Demandons la
grâce de croire en cela, écrit Sœur Véronique Thiébaut, de nous en remettre à
l’amour de Dieu, comme signe de résistance face à tous ceux qui portent
atteinte à la dignité humaine, celle de nos frères et sœurs en humanité et la
nôtre. Dieu nous sauve gratuitement et puisque nous sommes bénéficiaires de son
amour, nous pouvons en rayonner par notre existence. Cherchons donc, par tous
nos actes, à manifester cet amour divin autour de nous, à être une hymne à
l’espérance dans un monde troublé. »
« Nous te bénissons, ô Christ, pour
ta Parole qui fait vivre ; nous te rendons grâce de ta ferme condamnation de
l’esprit de mensonge qui nous tente. Illumine nos consciences afin que nous
puissions déposer au pied de ton trône nos vies, nos œuvres et nos relations,
toi qui fais justice en toute chose. »
(Père Jaroslav de Lobkowicz, LC)
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