« Heureux les serviteurs que
le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller »
La vigilance, combien de fois Jésus n’a-t-Il pas insister sur le fait de ne
pas se laisser surprendre, d’être ce bon serviteur toujours prêts à accueillir,
à ouvrir la porte, à servir.
Je dois être toujours prêt à recevoir le Maître car « je ne sais ni le
jour, ni l’heure » ; s’Il me trouve veillant et en tenue de service,
alors je peux entrer dans la béatitude ! Me faire serviteur de Dieu et de
mes frères, comme le Christ s’est fait serviteur voilà ce qui accompli le
commandement de l’amour, celui sur lequel nous serons jugés.
« Ce commandement de l’amour du
prochain, écrit Michèle Clavier, est assorti d’une béatitude : « Heureux ces
serviteurs… que le maître trouvera en train de veiller ». Car seul
l’amour est source du vrai bonheur, non par la satisfaction égoïste de nos
propres désirs mais dans une vie conforme à l’Évangile, véritable chemin du
Royaume et promesse de gloire en Christ. »
« Seigneur, souvent, je
passe ma vie à attendre inconsciemment quelque chose, à désirer vaguement le
bonheur ou à craindre une menace imprécise. Je t’en prie, que ce soit toi que
j’attende, que ce soit toi que je désire ! Sainte Vierge Marie, fais grandir
mon espérance ! » (Père
Benoît Terrenoir, LC).
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