Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ;
mais ce moment-ci, pourquoi ne Savez-vous pas l’interpréter ?
« C’est aux foules » que Jésus s’adresse dans
l’Évangile de ce jour (Luc 12, 54-59), avec la même fougue : il y a urgence,
dit-il. Urgence de la sincérité de notre foi, urgence de la conversion, urgence
de la vérité, de la justice. Serions-nous au nombre des « hypocrites » qu’il
invective ? À l’époque de Jésus comme aujourd’hui, il s’agit de se prononcer
clairement pour ou contre lui et d’ajuster notre comportement à notre foi : le
salut se vit dans l’actualité du monde, l’eschatologie est déjà commencée et
nous devons y être prêts. » (Michèle Clavier dans La Croix).
Oui, nous savons beaucoup parler de la pluie et du
beau temps, beaucoup moins de la Parole. Nous fermons aussi les yeux sur ce qui
nous entoure quand cela nous interpelle ou nous dérange. Jésus nous demande
d’ouvrir les yeux et d’apporter un peu d’amour à l’ici et maintenant. Il nous
invite encore à la « correction fraternelle » gage de notre véritable
charité.
« Ô Jésus, Pasteur éternel des âmes, par le don de l’Esprit Saint, conduis-moi à être prophète de ton Évangile, à transmettre sans peur l’appel du Père à tous ceux qui ont faim et soif de justice, jusqu’aux confins du monde. Je renonce au jugement, à la critique, à l’égoïsme, pour me laisser saisir par ton amour et aimer en retour. Aide-moi à convertir mon cœur, à aimer le Père plus que tout et mon prochain comme toi, tu l’aimes. Amen. » (Père Jaroslav de Lobkowicz, LC)
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