Le
Maître leur confia ses biens à chacun selon ses capacité
La parabole des talents (Matthieu 25, 14-30), pour « entrer
dans la joie du Seigneur », nous devons faire fructifier nos talents, j’ai
toujours entendu des commentaires dans ce sens et c’est toujours autant
d’actualité. Mais cette année, j’ai trouvé d’autres pistes de méditation
Le texte dit que le Maître confie ses biens à ses serviteurs.
Il nous fait confiance malgré notre faiblesse et notre fragilité, nous devons
donc « nous laisser envahir par cette confiance »et naturellement
nous porterons du fruit ; quant aux biens, il s’agit du Royaume, de
l’amour que Dieu nous donne, notre responsabilité est donc d’être « au
service de la croissance de l’amour » en nous et entre nous, c’est ainsi
que nous ferons grandir le Royaume.(d’après l’édito du Père José, Pôle
Missionnaire de Fontainebleau).
Pour sa part, le Père Matthieu Thouvenot, dans sa
méditation publiée dans La Croix, insiste sur le talent caché dans la
terre : «le talent qu’elle (l’Église) a longtemps oublié est peut-être le mandat
missionnaire. Rappelons nous le commandement de Jésus, à la fin de chacun des
évangiles : « Allez ! de toutes les nations faites des disciples
…Proclamez l’Évangile à toute la création … De même que le Père m’a envoyé, moi
aussi je vous envoie … À vous d’en être les témoins ! » Le
Pape François rappelle à tous les chrétiens qu’ils sont des disciples
missionnaires. Il nous faut reconnaître que c’est la peur qui peut facilement
nous saisir, quand nous nous décidons à devenir missionnaires, et à proposer
Jésus à ceux de nos proches qui ne l’ont pas encore accueilli dans leur vie.
Pourtant cette peur n’est pas justifiée : l’envoi en mission est toujours
accompagné par Jésus d’une promesse, celle d’être avec nous tous les jours,
avec la puissance de son Esprit. »
Et
il termine par cette prière : « Seigneur Jésus, puisque la confiance que tu nous fais va
jusqu’à nous donner la responsabilité de t’annoncer à nos contemporains, viens
par ton Esprit Saint chasser nos peurs, réchauffer nos tiédeurs, et réveiller
notre créativité missionnaire. Montre à chacun de nous sa manière personnelle
d’être missionnaire, et donne-nous les occasions de parler de toi à ceux qui
t’espèrent, sans en avoir toujours conscience. »
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