Présentation de la bienheureuse Vierge Marie
Le
mardi de la 33ièm semaine du temps ordinaire nous propose l’épisode de Zachée,
dont Sœur Dominique écrit dans sa méditation : « Zachée, le petit et le riche devient grand et pauvre, l’argent
trompeur qui l’enfermait dans ses griffes insatiables, l’argent qui rendait
insupportable la vie de son entourage, devient fluide et se met à irriguer les
pauvres et tous ceux qu’il a volés et spoliés. Le voilà, ce fils d’Abraham,
n’est-ce pas un grand miracle ? »
Le 21 novembre nous
célébrons la présentation de Marie au temple, elle a trois ans et ses parents
Anne et Joachin la consacrent au Seigneur. Cet épisode n’est raconté que dans
le Protévangile de Jacques et nous aide à comprendre que, dès l’origine Marie
est entièrement dédiée à Dieu seul. Confirmant suite au passage de l’évangile
de la fête (Matthieu 12, 46-50) où Jésus dit : « Celui qui fait la
volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une
sœur, une mère ». La Vierge Marie est physiquement la Mère de Dieu, mais
elle l’est encore bien plus pour avoir tout au long de sa vie « fait la
volonté du Père » de façon éminente et absolue. Qu’elle nous aide à suivre son
exemple, demandons le lui avec la belle prière de saint Alphonse de
Liguori :
« O Marie,
enfant chérie de Dieu, que ne puis-je vous offrir et vous consacrer les
premières années de ma vie, comme vous vous êtes offerte et consacrée au
Seigneur dans le Temple ! mais, hélas ! ces premières années sont déjà bien
loin de moi ! J’ai employé un temps si précieux à servir le monde et vous ai
oubliée en écoutant la voix de mes passions.
Toutefois il vaut mieux commencer tard à vous servir
que de rester toujours rebelle. Je viens donc aujourd’hui m’offrir tout entier
à votre service, et consacrer à mon Créateur, par votre entremise bénie, le peu
de jours qu’il me reste encore à passer sur la terre. Je vous donne mon esprit,
pour qu’il s’occupe de vous sans cesse, et mon cœur, pour vous aimer à jamais.
Accueillez, ô Vierge Sainte, l’offrande d’un pauvre
pécheur ; je vous en conjure par le souvenir des ineffables consolations que
vous avez ressenties en vous offrant à Dieu dans le Temple.
Soutenez ma faiblesse, et par votre intercession
puissante obtenez moi de Jésus la grâce de lui être fidèle. Ainsi qu’à vous,
jusqu’à la mort, afin qu’après vous avoir servie de tout mon cœur pendant la
vie, je participe à la gloire et au bonheur éternel des élus.
Amen.
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