La Sainte Famille
Reprenant
le récit de la Présentation de vendredi et de samedi (Luc 2, 22-40), c’est au Temple
que nous rencontrons la famille de Jésus qui n’est ni une famille nombreuse, ni
une famille qui se fait remarquer par des signes extérieures de richesse ou de
pouvoir, mais une famille toute simple, un père, une mère, un enfant. Elle est
sainte, elle nous est proposée comme modèle car elle est sainte, c’es à dire que
ce qui la caractérise c’est de faire la volonté de Dieu ; c’est cette
volonté qui l’unit et la fait vivre, c’est cette volonté que chacun a le souci
d’accomplir.
Joseph, le père, simple petit artisan charpentier, fait vivre sa famille
de son travail et la protège de son mieux ; il n’est que le père adoptif ou
putatif. C’est un grand silencieux, il est dit juste parce qu’il est respectueux
de la Loi et plein d’amour et de respect pour Marie. Un ange lui dit ce que
Dieu attend de lui et il se conforme en tout à cette volonté.
Marie, la mère, en fait elle demeure vierge, l’enfant qu’elle a porté
est le Fils de Dieu et c’est l’Esprit qui l’a conçu. Mère au foyer, elle se
dévoue à son Fils et à son mari. Au fait elle est conçue sans péché, consacrée
au Seigneur elle a toute sa vie fait selon Sa Parole, se voulant Sa servante.
Jésus, le fils, en fait le Fils de Dieu, « grandit, se fortifie, rempli
de sagesse et de grâce », ce qui pose parfois problème lorsqu’Il affirme
être aux affaires de son Père, alors que pour famille et voisins il travaille avec son père
terrestre à l’atelier. Ce n’est que vers 30 ans qu’Il semble avoir trouver son
vrai métier, celui de sauver le monde.
Pour
les gens de Nazareth, une famille humble, simple, ordinaire, travailleuse, qui
seront très étonnés quand le fils, devenu homme mûr entreprendra ce qu’il
appelle « sa mission ». Cette simplicité est un exemple en soi, mais
ce qui fait sa sainteté c’est qu’elle vie en Dieu, vie de Dieu, fait en tous
points sa volonté.
« Esprit
Saint, ouvre nos yeux pour voir la nouveauté de Dieu.
Si fragile et vulnérable soit-elle,
donne-nous de l’accueillir comme Marie
et Joseph,
comme Syméon et Anne,
dans la louange et la
reconnaissance de ce que tu es toujours à l’œuvre en nous et autour de
nous. » (Frère Matthew, Prieur de Taizé)
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