15 février 2024 Qu'il prenne sa croix et qu'il me suive

 

« Celui qui veut marcher à ma suite… »

Le carême, c’est parti ! Luc (9, 22-25) nous donne la feuille de route.

Les disciples sont loin d’avoir tout compris. Mardi nous lisions dans l’évangile de Marc (8, 14-21) les reproches de Jésus : « vous ne comprenez pas encore… Vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! ». Cependant à la question « et  vous qui dites vous que je suis ? » Pierre a répondu : « Le Christ de Dieu » (Luc 9, 20). Le Christ pense alors que c’est le moment de parler de sa Passion, de sa mission de « Messie souffrant », Passion qu’il ne sépare pas de la Résurrection, mais qui est le chemin obligé : il faut « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté…  qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »

Puis Jésus indique les conséquences pour eux et pour nous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. ». Le chemin est tracé, c’est un chemin difficile, de renoncement et de conversion.

« Nous ne pouvons pas penser à la vie chrétienne en dehors de ce chemin, dit le Pape François (6 mars 2014), ce chemin qu'il a fait en premier : le chemin de l'humilité, le chemin aussi de l'humiliation, de l'anéantissement et de la résurrection, ceci est le chemin. Le chemin chrétien sans Croix n'est pas chrétien. Et si la Croix est une croix sans Jésus, elle n'est pas chrétienne. Le style chrétien prend la Croix avec Jésus et va de l'avant. Pas sans la Croix, pas sans Jésus. Et ce style nous sauvera, nous donnera de la joie et nous rendra féconds, parce que ce chemin de renoncement à soi-même est pour donner la vie, il est contre le chemin de l'égoïsme, de l'attachement à tous les biens uniquement pour moi. Ce chemin est ouvert aux autres, parce que ce chemin que Jésus a fait de l'anéantissement, ce chemin était pour donner la vie. Le style chrétien est précisément ce style d'humilité, de douceur, d'humilité, et c'est là notre joie, et c'est là notre fécondité : aller avec Jésus. Les autres joies ne sont pas fécondes, elles pensent seulement - comme le dit le Seigneur – "gagner le monde entier", mais à la fin elles perdent et ruinent la vie. Au début du Carême, demandons au Seigneur de nous enseigner un peu de ce style chrétien de service, de joie, d'anéantissement de nous-mêmes et de fécondité. Avec Lui, comme Il le veut. »

« Que ta grâce inspire et précède notre action, nous t’en prions, Seigneur, qu’elle la soutienne et l’accompagne, pour que toutes nos activités prennent leur source en toi et reçoivent de toi leur achèvement. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur. AMEN. » (prière du jour).

Voici le temps de Dieu, Ce moment consacré,
Allons à sa rencontre, Entrons en sa présence.
Quarante jours durant, D’un pas vif et joyeux,
Marchons sur ses chemins, Dans l’unité.

R. Rends-nous la joie D’être sauvés
Et nos lèvres publieront Ta louange.
Raffermis nos pas, Viens nous recréer,
Mets en nous, Seigneur, Un cœur nouveau !

 

 

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