19 février 2024 J'avais faim...

 

« Chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits… »

L’Église me propose aujourd’hui le récit du jugement dernier (Matthieu 25, 31-46), en fait, je n’ai pas à méditer sur mes fins dernières, mais sur ce que je fais maintenant et qui m’ouvrira les portes de la vie éternelle.

J’avais faim… j’avais soif… j’étais un étranger… j’étais nu… j’étais malade ou en prison…

Jésus s’identifie aux plus petits, à ceux qui ont besoin de solidarité, à ceux qui sont profondément nos frères. Oui, c’est à jésus que je donne une pièce pour acheter du pain, c’est à Lui que je tend un verre d’eau quand il se trouve mal. C’est Lui le migrant que j’accueille, c’est pour lui que je porte un vêtement au vestiaire du Secours Catholique. C’est Lui que je visite en maison de retraite ou en prison. Le faire, y penser, savoir le reconnaître, voilà ce qu’Il me demande, non seulement en carême, mais chaque jour. « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait. »

« Les exemples concrets donnés par Jésus, écrit le Pasteur Michel Bertrand, constituent autant de critères pour discerner ce que Dieu attend de ses disciples. Le service des plus démunis, ici souligné, n’est donc pas seulement une conséquence de la foi. Il en est l’expression décisive. En effet, Dieu est venu, en Jésus-Christ habiter l’humaine condition. Par son abaissement il s’est identifié avec « les plus petits qui sont ses frères ». Donc, tout acte de solidarité envers eux est une manière concrète de confesser sa foi. Telle est la réponse simple et exigeante qu’apporte Jésus à ceux qui questionnent ou s’étonnent. Servir le prochain, c’est servir Dieu… et réciproquement. »

« Seigneur, tu sais bien que sans toi nous ne pouvons rien faire. Comme tu l’as promis, viens changer, par la puissance de ton esprit, nos cœurs de pierre en cœurs de chair ; ainsi nous pourrons avoir « une attention aimante » selon l’expression du pape François, pour nos proches et pour les petits, les pauvres et les humbles que tu chéris particulièrement. » (Patricia Freisz, membre de Regnum Christi)

 

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