20 février 2024 Notre Père

 

La Prière, avec le Pardon et le Partage, est l’un de ces fameux trois P qui marquent le carême. Cette prière, dont Jésus nous a montré l’exemple au point que les apôtres le voyant prier lui ont demandé : «Seigneur, apprends nous à prier » ; et c’est ce qu’il a la bonté de faire.

Une recommandation préliminaire : «  ne rabâchez pas comme les païens. » La prière n’a pas pour but de forcer la main à Dieu, de lui imposer nos désirs ou nos souhaits. La prière est cette respiration de l’âme qui nous unit à Dieu et nous dispose à faire sa volonté, Lui qui sait mieux que nous ce dont nous avons besoin.

Alors quand Jésus nous donne le Notre Père, c’est pour nous rappeler d’abord que Dieu est Père et qu’Il veut avant tout notre bien. Plus qu’une formule, Il nous propose une méditation sur notre façon de contempler le Père dont nous avons à glorifier le nom, à faire advenir le règne et à exaucerez la volonté. Nous reconnaitre dépendant de Lui qui pourvoit à nos besoins, qui nous pardonne dans la mesure où nous sommes nous-mêmes miséricordieux et que nous supplions de nous donner la force pour ne pas nous laisser entrainer dans les tentations qui sans cesse nous sollicitent.

« Seigneur, lorsque nous récitons la prière du Notre Père, avons-nous ce désir de te laisser nous purifier et nous sanctifier pour que nous puissions participer à ta vie ? Seigneur tu sais tout. Tu sais que je t’aime mais tu sais aussi combien j’ai besoin de toi, de ta force, de ton amour pour avancer ; que je ne me perde pas en cheminant vers toi pour chercher la vie que tu es venu partager avec moi. » (Cécile Beaure d’Augères, consacrée de Regnum Christi)

 

 

Commentaires