Les scribes et les pharisiens aiment bien se faire voir,
s’attribuer des titres, donner des leçons qu’ils ne s’appliquent pas à
eux-mêmes parmi les 613 préceptes à respecter, dont 365
interdictions ! Ce que jésus souhaite par-dessus tout c’est que ces gens
sensés donnent l’exemple, se convertissent, c’est que ses disciples ne deviennent
pas comme eux, c’est que nous ne devenions pas comme cela, car la tentation est
toujours présente.
« Jésus, lui, veut la liberté de ses disciples, écrit sœur
véronique Thiébaut dans son commentaire (la croix du 26/02/24). Il s’adresse à
leur capacité d’êtres libres, en leur posant indirectement ces questions : à
qui choisissez vous d’obéir ? à qui laissez vous un droit sur votre vie ?
comment vous dégagez vous des relations envahissantes ? Et ces questions sont
aussi pour nous : quel espace de liberté laissons nous aux autres dans les
relations humaines ? Sommes nous conscients que nous ressemblerons au Christ
par l’abaissement et l’humilité ? Aux relations verticales entre les personnes,
Jésus préfère la relation horizontale de la fraternité : être frère, être sœur,
c’est accepter le continuel élargissement du cœur pour aimer de manière
authentique. »
« Seigneur Jésus,
toi qui nous
as révélé
que Dieu
était Père,
sois béni.
Tu nous appelles tes amis.
Tu as pris pour nous
la place du
serviteur
pour nous
enseigner
la vie
filiale.
Donne-nous la joie
de suivre le
chemin
que tu nous
indiques
et de nous
situer
à notre juste
place devant Dieu et notre entourage. »
(Prière citée par une Carmélite
de Frileuse dans sa méditation sur cet évangile).
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