16 mars 2024 Vous ne me connaissez pas !

 

« Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »

C’est Lui, où ce n’est pas Lui ? la foule est divisée (Jean 7, 40-53) Pour les uns la foi ouvre les yeux, oui, c’est lui le Christ, pour les autres, s’il n’y a pas la foi, c’est le doute ou la négation, voire la haine !

« Il parle si bien… Il fait le bien… on ne peut pas le juger sans l’entendre… Ceux la sont en chemin, ils acceptent de se poser des questions, il ne manque plus que la foi pour adhérer… elle leur sera donnée !

Puis il y a ceux qui ne veulent rien savoir, ceux qui veulent supprimer celui qui les dérange, qui dénonce leur hypocrisie et menace leur autorité. Alors ils jugent, ils jugent la faiblesse des gardes qui se laissent égarés par de belle paroles ; ils méprise cette foule ignorante qui ne sont que des maudits, ils sont ironiques vis-à-vis de Nicodème qui recherche une certaine équité.

Pour Sarah Cleary dans la méditation d’Hozana : « Selon saint Jean, alors, cet agnosticisme par rapport à Jésus commence par un manque d’espérance. Au fond d’eux, ils n’osent pas croire que le Messie viendra vraiment un jour. Ensuite, il s’aggrave par un manque d’information. Ils ne prennent pas le temps de demander où est né Jésus. Ils vivent des ouï-dire et de leur intuition.
Des petits agnosticismes, des doutes nous arrivent souvent lorsque nous souffrons, devant une décision difficile, parfois aussi lorsque tout va bien et que Dieu n’est pas nécessaire à notre existence et notre bonheur. Nous laissons la désillusion ou la satiété couvrir notre besoin de Dieu. Nous manquons d’espérance. Et ensuite, nous ne « [songeons] pas à nous informer » à travers la Parole de Dieu, auprès des ministres de l’Église, dans notre prière personnelle. Cette figure de la foule est aussi la nôtre…

Où est-ce que je me situe dans ce passage ? Du côté de la foule qui croit ? Ou bien du côté de la foule qui doute ? Si je me trouve plus dans la joie et la reconnaissance de la présence de Jésus, je le remercie pour ses consolations et lui demande qu’il me donne l’occasion de partager ma certitude avec d’autres.
Si je suis dans le doute, je me remémore les moments où j’ai reconnu la présence du Christ et lorsque je me suis exclamé : « C’est lui ! », le remercier pour ces moments et lui demander de me fortifier dans ma foi au milieu de la désolation. »

« Seigneur, donne-moi la certitude intérieure que tu es la Vérité, le Chemin et la Vie. Dissipe les ténèbres de doute et d’amour propre qui m’empêchent de voir l’éclat de ta présence dans ma vie. » (Sarah Cleary, consacrée de Regnum Christi)

 

 

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