«
Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
C’est Lui, où ce n’est pas Lui ?
la foule est divisée (Jean 7, 40-53) Pour les uns la foi ouvre les yeux, oui,
c’est lui le Christ, pour les autres, s’il n’y a pas la foi, c’est le doute ou
la négation, voire la haine !
« Il parle si bien… Il fait
le bien… on ne peut pas le juger sans l’entendre… Ceux la sont en chemin, ils
acceptent de se poser des questions, il ne manque plus que la foi pour adhérer…
elle leur sera donnée !
Puis il y a ceux qui ne veulent
rien savoir, ceux qui veulent supprimer celui qui les dérange, qui dénonce leur
hypocrisie et menace leur autorité. Alors ils jugent, ils jugent la faiblesse
des gardes qui se laissent égarés par de belle paroles ; ils méprise cette
foule ignorante qui ne sont que des maudits, ils sont ironiques vis-à-vis de
Nicodème qui recherche une certaine équité.
Pour Sarah Cleary dans la méditation d’Hozana : « Selon
saint Jean, alors, cet agnosticisme par rapport à Jésus commence par un
manque d’espérance. Au fond d’eux, ils n’osent pas croire que le Messie viendra
vraiment un jour. Ensuite, il s’aggrave par un manque d’information. Ils ne
prennent pas le temps de demander où est né Jésus. Ils vivent des ouï-dire et
de leur intuition.
Des petits agnosticismes, des doutes nous
arrivent souvent lorsque nous souffrons, devant une décision difficile, parfois
aussi lorsque tout va bien et que Dieu n’est pas nécessaire à notre existence
et notre bonheur. Nous laissons la désillusion ou la satiété couvrir notre
besoin de Dieu. Nous manquons d’espérance. Et ensuite, nous ne « [songeons]
pas à nous informer » à travers la Parole de Dieu, auprès des
ministres de l’Église, dans notre prière personnelle. Cette figure de la foule
est aussi la nôtre…
Où est-ce que
je me situe dans ce passage ? Du côté de la foule qui croit ? Ou bien du côté
de la foule qui doute ? Si je me trouve plus dans la joie et la reconnaissance
de la présence de Jésus, je le remercie pour ses consolations et lui demande
qu’il me donne l’occasion de partager ma certitude avec d’autres.
Si je suis dans le doute, je me remémore les
moments où j’ai reconnu la présence du Christ et lorsque je me suis
exclamé : « C’est lui ! », le remercier pour ces moments et
lui demander de me fortifier dans ma foi au milieu de la désolation. »
« Seigneur,
donne-moi la certitude intérieure que tu es la Vérité, le Chemin et la Vie.
Dissipe les ténèbres de doute et d’amour propre qui m’empêchent de voir l’éclat
de ta présence dans ma vie. » (Sarah Cleary, consacrée de Regnum
Christi)
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