« Je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
Oui, la femme a été
surprise en situation d’adultère ; oui, la loi de Moïse prescrit la
lapidation ; alors Jésus va-t-Il la condamner ? Si non, Il n’applique
pas la Loi ; si oui, où sont ses belles parole sur la miséricorde et la
demande de ne pas juger ?
Jésus se tait, il
trace quelques chose sur la terre. Condamner cela ne se fait pas à la légère,
surtout ne pas laisser place à la haine, à la vengeance, à l’autoritarisme…
Les accusateurs
persistent, alors Jésus retourne la situation : « Celui d’entre vous
qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Et Jésus
reprend son écriture. On aimerai bien savoir ce qu’il a écrit : une liste
de péché ?« tu ne tueras pas », comme cela a été suggéré, autre
précepte de la Loi de Moïse. Pour ne pas être pris au piège, les accusateurs se
retirent, discrètement, sans bruit, en commençant par les plus vieux, précise
l’évangéliste. Dans le récit de la chaste Suzanne, ce sont aussi de vieux juges
pervers. Jolie la question de cet enfant voulant savoir si l’adultère est le
péché de l’adulte.
Seul Jésus reste face à cette femme. « Jésus, face à la femme, écrit Christophe Roucou, ne se prononce
pas sur le délit mais reconnaît en elle une personne en lui donnant d’abord la
parole. Puis, il lui ouvre un chemin de vie : « Va et
désormais ne pèche plus.» Sa dignité de personne lui est ainsi
rendue, la parole de Jésus la fait passer de la mort à la vie. Invitation à nous
garder des paroles, des attitudes, des jugements qui peuvent tuer l’autre,
invitation à nous demander quand et comment la Parole du Christ réouvre aussi
pour nous un chemin de Vie. »
« Seigneur Jésus, merci pour
ton amour miséricordieux pour nous, pour moi. Tu désires me libérer du péché,
amoureusement, en vérité. Aide-moi à me hâter toujours vers toi lorsque je me
sens le plus indigne. Car, lorsque je suis faible, tu es ma force ;
lorsque je suis tombé, tu me relèves et me raccompagnes sur le bon
chemin. » (Patricia Klein)
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