« Même si vous ne me croyez pas, croyez les
œuvres. »
Décidément
les Juifs ont la pierre facile, encore une fois, ils veulent lapider Jésus,
non pas pour ses œuvres, qu’ils refusent de voir, mais pour ses paroles qu’ils
estiment blasphématoires : Il se fait Dieu ! (Jean 10, 31-42)
Jésus
essaie d’argumenter, de les convaincre, mais ils ne veulent rien entendre.
Enfermés dans le formalisme, l’obligatoire des lois qu’ils imposent, le refus
d’ouvrir les yeux. Jésus leur a déjà dit : « Si
vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous
dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure. » (Jn 9, 41) Le Pape François commente : « De nombreuses
personnes ont été au contact proche de Jésus et n’ont pas cru en lui (…) Et si
ton cœur est fermé, la foi n’entre pas. Dieu le Père nous attire toujours vers
Jésus : c’est nous qui ouvrons notre cœur ou bien qui le fermons. »
Comment est-ce que j’accueille et intériorise la
Parole ? Qui est pour moi le « Fils de Dieu » ? Et comment
je réagis face à ceux qui ne le connaisse pas ? Christophe Roucou nous
propose cette réflexion : « Peut-être, chrétiens du XXIe siècle, nous sommes nous trop
habitués à cette expression : « Jésus, Fils de Dieu ». Cet Évangile nous invite
à entendre le scandale des Juifs du temps de Jésus, des Musulmans qui vivent le
Ramadan ces jours-ci, d’incroyants pour qui cela n’a pas de sens. Cet Évangile
nous invite, à la veille de la Semaine Sainte, à contempler de manière
nouvelle, Dieu qui se révèle pleinement dans l’humanité de l’homme Jésus, la
fidélité à son Père et le don libre de sa vie par amour de ses frères jusque
dans la passion et sur la croix. »
« Je crois en toi, mon Dieu,
parce que tu es la vérité même. J’espère en toi parce que tu es la miséricorde
infinie. Je t’aime par-dessus tout parce que tu es infiniment bon et parce que
je dois t’aimer, toi seul, de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma
force (cf. Dt 6, 5). Je te rends grâce, Père, de m’avoir accordé un jour
nouveau pour te glorifier et rendre présent ton Règne. Aide-moi, Seigneur, à te chercher
et à te trouver en toute chose. » (Nicole
Guérin, membre de Regnum Christi)
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