« Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple »
Jean
évoque la résurrection de Lazare (11,45-57) Jésus triomphe de la mort cela ne
peut pas laisser indifférent. Beaucoup croient, mais certains
se posent des questions, alors on va trouver les pharisiens, on se
range du côté des puissants ; ceux-ci voient en Jésus un danger pour leur
pouvoir « tout le monde va croire en Lui ». Alors on généralise,
c’est pour le bien de la nation qu’il faut faire taire cet individu. Jésus va
mourir, non seulement pour le bien de la nation, mais pour « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu
dispersés. »
Christophe Roucou écrit dans sa méditation pour La Croix
(22/03/24) : « Jésus clive : d’un côté la confiance, la foi en sa
parole, aux signes posés, la reconnaissance en lui de «L’homme qui
venait de Dieu », selon la belle expression de Joseph Moingt. De
l’autre, les membres du système religieux inquiets pour leur survie, incapables
d’entendre dans les paroles de Jésus, le rappel du seul commandement de
l’adoration de Dieu et de l’amour du prochain. Jean souligne alors l’ampleur de
la mission : non pas une nation à sauver mais « rassembler dans l’unité
les enfants de Dieu dispersés ». Dans ces temps meurtris par tant de guerres et de violences,
l’Evangile nous invite à croire que l’alliance de paix est scellée par Dieu en
Jésus. Elle passe par la passion et par la mort mais elle annonce le salut de
Dieu non pour quelques-uns mais pour la multitude de ses enfants dispersés. »
« Seigneur Jésus, à
l’approche de la Pâque, daigne ouvrir mon cœur et mon intelligence afin de
mieux saisir le sacrifice que tu t’apprêtes à faire pour moi et pour tous les
hommes. Viens le purifier pour qu’il soit détaché des souillures du monde, de
l’hypocrisie, l’orgueil et la cupidité. » (Sophia Adjon, membre de Regnum
Christi)
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