Je suis le Bon Pasteur
Le Bon Berger, celui qui risque sa vie
pour sauver ses brebis qu’Il connait chacune par son nom, c’est le Christ. Il
va rechercher celle qui est égarée et la ramène avec amour pour qu’il n’y ait
qu’un seul troupeau et un seul pasteur. (Jean 10, 11-18)
« Jésus
compare la connaissance de ses brebis à celle qui le lie au Père, lit-on dans
la méditation du jour. Nous sommes appelés à être en intimité avec Jésus berger,
comme lui-même est en intimité avec le Père. Il y a une participation des
brebis à la vie de la Trinité, à la relation du Père et du Fils où l’amour est
perpétuellement donné et reçu. Bien au contraire de l’image servile que l’on
peut avoir de la brebis, l’appartenance au berger ouvre en nous un espace de
liberté. En effet, appartenir à Jésus constitue notre identité profonde, celle
qu’aucun déterminisme ou événement ne pourra altérer. Appartenir à un tel
pasteur est la promesse que nous ne serons plus jamais condamnés à être
enfermés en nous-même ou en un lieu clos. Ainsi Jésus berger se présente
également comme « la porte » par laquelle chacune de ses brebis peut trouver
une capacité à se mettre en mouvement de façon nouvelle. »
Des bons pasteurs, nous en avons un sérieux besoin,
c’est ce que nous rappelle la journée mondiale des vocations dont le thème
est : « « Appelés à semer l’espérance et à
construire la paix ». Le Pape François conclut son message par ces mots : « Levons nous donc et mettons-nous en chemin comme
pèlerins d’espérance, car, comme Marie le fit avec sainte Élisabeth, nous
pouvons nous aussi apporter des annonces de joie, engendrer une vie nouvelle et
être des artisans de fraternité et de paix. »
« A toi, vulnérable et généreux,
Qui as risqué sa vie quand j’étais en danger,
J’ai entendu ta voix. J’ai reconnu tes pas.
Tu m’as ramené, et ouvert les portes de l’enclos, tout
sale que j’étais.
Que chaque grain de vie que tu m’as offert te soit
rendu au centuple auprès du Père Éternel. » (Père José)
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