22 avril 2024 La Porte des Brebis

 

« Je suis la porte des brebis »

L’Église nous propose aujourd’hui le début du chapitre 10 de saint Jean (10, 1-10), passage qui précède l’évangile d’hier, celui du Bon Pasteur.  Comme si avant de se proclamer le berger de son peuple, le Christ en rappelait les conditions. Il parle à ses brebis, Il appelle chacune par son nom, Il les met à l’abri dans l’enclos et les conduit vers les verts pâturages, Il marche en tête. Tout cela pour dire aux pharisiens , et à nous par la même occasion, que c’est lui que nous devons suivre et écouter, Il est le seul berger, le seul envoyé du Père, le seul venu pour nous sauver.

Oui, Il est le Bon Berger, mais avant cela Il nous dit qu’Il est la Porte, celle par laquelle nous devons passer pour entrer dans la vie éternelle, celle qui nous ouvre sur la vraie liberté.

Méfions nous de ceux qui escaladent, qui usurpent leurs pouvoirs et nous entrainent vers le mal. «La prétention affichée de Jésus est absolue, commente Nicolas dans La Croix. Un seul pasteur est légitime à conduire le troupeau d’Israël, et c’est Lui. La deuxième partie du texte déplace la problématique sur Jésus en tant que porte, point de passage unique. Celui qui passe par cette porte sera sauvé, tout bonnement. Sans doute, peut-on y voir une ouverture aux païens (dont nous provenons) vers le salut sans être du troupeau originel (Israël). »

« Seigneur, « tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure ». Merci d’être pour mon âme ce bon pasteur, merci de ce regard attentif et plein d’amour que tu poses sur moi, merci d’avoir donné ta vie pour moi afin que je puisse avoir la vie en abondance, aide-moi à toujours mieux chercher à te suivre. » (Nicole Guérin, membre de Regnum Christi)

 

 

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