« Je
suis la porte des brebis »
L’Église nous propose aujourd’hui le début du chapitre
10 de saint Jean (10, 1-10), passage qui précède l’évangile d’hier, celui du
Bon Pasteur. Comme si avant de se
proclamer le berger de son peuple, le Christ en rappelait les conditions. Il
parle à ses brebis, Il appelle chacune par son nom, Il les met à l’abri dans
l’enclos et les conduit vers les verts pâturages, Il marche en tête. Tout cela
pour dire aux pharisiens , et à nous par la même occasion, que c’est lui que
nous devons suivre et écouter, Il est le seul berger, le seul envoyé du Père,
le seul venu pour nous sauver.
Oui, Il est le Bon Berger, mais avant cela Il nous dit
qu’Il est la Porte, celle par laquelle nous devons passer pour entrer dans la
vie éternelle, celle qui nous ouvre sur la vraie liberté.
Méfions nous de ceux qui escaladent, qui usurpent leurs pouvoirs
et nous entrainent vers le mal. «La prétention
affichée de Jésus est absolue, commente Nicolas dans La Croix. Un seul pasteur
est légitime à conduire le troupeau d’Israël, et c’est Lui. La deuxième partie
du texte déplace la problématique sur Jésus en tant que porte, point de passage
unique. Celui qui passe par cette porte sera sauvé, tout bonnement. Sans doute,
peut-on y voir une ouverture aux païens (dont nous provenons) vers le salut
sans être du troupeau originel
(Israël). »
« Seigneur, « tu es avec
moi, ton bâton me guide et me rassure ». Merci d’être pour mon
âme ce bon pasteur, merci de ce regard attentif et plein d’amour que tu poses
sur moi, merci d’avoir donné ta vie pour moi afin que je puisse avoir la vie en
abondance, aide-moi à toujours mieux chercher à te suivre. » (Nicole Guérin, membre de Regnum
Christi)
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