« Simon, fils de Jean, m’aimes- tu
vraiment ? »
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »… « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais
bien que je t’aime. »
Parce que tu m’aimes, je te confie mes agneaux, mes
brebis… ton amour surpasse toutes tes faiblesses, « suis-moi ».
Le père Roger Villegas explique ainsi ce
texte : « Suivre le Christ consiste à « adhérer à la personne
même de Jésus, à partager sa vie et sa destinée, à participer à son obéissance
libre et amoureuse à la volonté du Père » (Jean-Paul II, Audience
générale, 2
septembre 1998). Par sa triple confession Pierre est prêt pour suivre de
manière définitive Jésus. Or, il sait maintenant que c’est l’amour de Jésus qui
a précédé son élan, l’Esprit du Père vient au secours de sa faiblesse. Il
découvre dans le regard du Seigneur cette miséricorde qui lui donne la
confiance d’affirmer : Seigneur, tu sais tout, tu vois mon cœur, mon péché et
mon repentir sincère.
Désormais il ne comptera plus sur son épée, mais sur l’Esprit Saint qui habite
en lui comme une force qui libère de la peur, qui nous pousse à l’engagement
total fondé sur cette inhabitation mystérieuse du Paraclet en nous, par la
présence consolatrice de l’Esprit du Père dans l’Église et dans le monde.
Pierre sait que « la résurrection du Seigneur a déjà pénétré la trame
cachée de cette histoire, car Jésus n’est pas ressuscité pour rien »
(Pape François, Evangelii gaudium, 2013), notre espérance n’est plus le fruit d’un calcul, d’un
désir du cœur, mais d’une présence agissante, celle de l’Esprit. »
« Saint-Esprit,
je te demande le don de sagesse pour une meilleure compréhension de toi et de
ta perfection divine. Donne-moi le don de la force afin qu’aucune peur ni souci
terrestre ne puissent m’arracher à toi. Donne-moi le don de piété afin que je
puisse toujours servir ta majesté avec un amour filial. Donne-moi le don de
crainte de Dieu afin qu’aucune peur ni motivation terrestre ne puissent
m’arracher à toi. »
(Prière de saint Jean-Paul II à l’Esprit
Saint)
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