Marie,
Mère de l’Église
C’est au pied de la Croix que Marie devient Mère de
l’Église :
«
Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. »
Les Pères du concile Vatican II ont pensé qu’il ne
valait mieux pas donner à Marie ce titre de « Mère de l’Église » pour
éviter des « confusions ». Cependant Paul VI dans son homélie la
proclama ainsi et tous les évêques applaudirent. Le Pape François en a institué
la fête au lundi de Pentecôte. La Congrégation du Culte divin explique que
cette décision a été prise « en considérant
l’importance du mystère de la maternité spirituelle de Marie qui, dans
l’attente de l’Esprit Saint à la Pentecôte (cf. Ac 1, 14), n’a jamais cessé de
prendre soin maternellement de l’Église pèlerine dans le temps»
Quoi de plus naturel que la mère du Christ soit
reconnue comme mère de l’Église. Avec les apôtres elle a prié pour la venue de
L’Esprit, cet Esprit qui « la couvrit de son ombre » pour qu’elle
enfante le Fils de Dieu. Quand Jésus, son Fils, commence sa vie publique, elle
est à l’initiative de son premier miracle et on la retrouve au pied de la croix
où le Christ en lui confiant Jean, lui confie l’Eglise. C’est ce que proclame
si bien la préface du jour :
« En accueillant ta Parole
dans un cœur immaculé, Marie a mérité de la concevoir dans son sein virginal.
En donnant naissance à son Créateur, elle a préparé les commencements de
l’Église. En recevant au pied de la croix le testament d’amour de son Fils,
elle a reçu pour fils tous les hommes que la mort du Christ a fait naître à la
vie divine. Quand les Apôtres attendaient l’Esprit qui leur était promis, elle
a joint sa supplication à celle des disciples, devenant ainsi le modèle de
l’Église en prière. Élevée dans la gloire du ciel, elle accompagne et protège
l’Église de son amour maternel dans sa marche vers la patrie jusqu’au jour de
la venue glorieuse du Seigneur. »
Ô Marie, conçue sans péchés,
priez pour nous qui avons recours à vous.
Commentaires
Enregistrer un commentaire