21 mai 2024 Si quelqu'un veut être le premier...

 

De la nativité à l’ascension et à l’envoi de l’Esprit, nous avons célébré tous les grands moments de la vie du Christ sur cette Terre. Maintenant, c’est le temps de l’Église que nous célébrons, c’est le retour au « temps ordinaire ». Pour un chrétien, y a-t-il vraiment un temps ordinaire ? Est-ce ordinaire de s’entendre dire qu’il faut tout quitter à cause de l’évangile ? De s’entendre dire que nous serons heureux même avec les souffrances et les difficultés, et pour certains, dès le début et encore maintenant avec des persécutions ? Et, pour conclure assister au renversement des valeurs d’ici-bas : le maître se fait serviteur, le dernier devient premier, c’est le petit et le pauvre qui perçoivent les vérités cachées aux sages et aux savants !

Le Royaume du Christ « n’est pas de ce monde » et il est nécessaire de comprendre qu’il « n’a pas les mêmes valeurs ». C’est ce qu’écrit Véronique Belen dans une de ses méditations : «Plus que jamais, nous vivons dans une société de l’avoir et du paraître. Or, aucune possession matérielle n’entrera dans le Royaume des cieux, aucune notoriété, aucune bonne réputation justifiée ou non. A notre mort, nous apparaîtrons au Christ avec pour seul trésor notre foi et nos œuvres qui auront été bénéfiques au prochain. Et tout le reste ne peut que nous alourdir, voire nous perdre dans cette confrontation avec l’ultime vérité. » 

« Seigneur, c’est par la voie des tout-petits que tu nous enseignes à marcher vers toi, et l’amour en est l’essence. Thérèse de l’Enfant-Jésus l’avait bien saisie : elle s’appliquait à réaliser tous les petits gestes du quotidien pour Jésus, avec amour. Certains disciples de Jésus croyaient que c’était en accomplissant de grandes choses qu’ils seraient reconnus de Jésus. Ce qu’il leur enseigne est une voie cependant tout autre : celle de l’humilité et de l’amour sans conditions. Inspire-moi, Seigneur, des gestes concrets d’accueil et d’amour envers des personnes vulnérables, aujourd’hui, et dans les jours à venir. (Sophie Raymond, membre de Regnum Christi)

 

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