« Ce que Dieu a
uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
Dans ce passage d’évangile (Marc
10,1-12), une fois
de plus, les pharisiens veulent mettre Jésus à l’épreuve en le questionnant sur
le mariage ; va-t-il confirmer la permission octroyée par Moïse de
renvoyer sa femme, mais alors que devient son enseignement sur l’amour et la
fidélité.
Jésus fait d’abord remarquer que
Moïse a agi « en raison de la dureté des cœurs », en fait il a posé
des limites aux dérives qui s’étaient installées. Jésus apporte une Bonne
Nouvelle qui rappelle d’abord l’égalité de l’homme et de la femme qui remonte à
la création ; qui rappelle que l’adultère est condamnable aussi bien pour
l’époux que pour l’épouse et qui recommande enfin de ne pas séparer ce que Dieu
a uni !
« Sans la renier complètement, commente Sylvain dans La Croix, Jésus justifie la loi de Moïse par le fait que
l’homme a un cœur de pierre. Il lui oppose la loi du cœur de chair, celui qui prévaut chez les époux qui ne
font plus qu’un. Jésus place, une fois de plus, la loi du cœur au-dessus de
toute autre, et fait de l’égalité entre les sexes une condition nécessaire à
l’harmonie entre homme et femme. »
Quant à Caroline Gourlet dans Hozana, c’est sur la
fidélité qu’elle insiste : « Jésus s’inspire de la fidélité de Dieu envers
son peuple pour nous exhorter à vivre cette même fidélité dans nos relations,
et notamment dans celles du mariage. Il aurait été impensable que Jésus dise le
contraire : jamais Dieu ne s’est détourné de son peuple. Jésus lui-même a
été fidèle jusqu’au bout, il ne s’est pas dérobé, préférant mourir sur la croix
en signe de salut.
Que chacun d’entre nous, à la lecture de cet
Évangile, entende cet enseignement comme un appel à la fidélité… » Et
la fidélité dans tous le domaines !
« Aide-moi, Seigneur, à être
fidèle dans mes engagements. Envoie ton Esprit afin qu’il me conforte dans mes
choix et qu’il m’éclaire dans tous ceux que j’aurai à prendre. »
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