« Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends lui encore l’autre »
Ne pas
riposter, tendre l’autre joue, donner son manteau en plus de sa tunique, ne pas
tourner le dos à l’emprunteur (Matthieu 5, 38-42).Qu’attend Jésus de
nous ? de nous écraser en toute circonstance ? d’accepter l’injustice et
la raison du plus fort ?
Je ne pense pas que nous
puissions tirer de telles conclusions ni de son enseignement, ni de sa propre
attitude. Au garde qui le gifle Jésus répond : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal ? Mais si j’ai
bien parlé, pourquoi me frappes tu ? » (Jn 18, 23) et sœur Nathalie de commenter dans sa
méditation : « Ce faisant, il
manifeste tant sa propre dignité que celle de celui qui l’a frappé. Tendre
l’autre joue, ici, signifie ouvrir un espace pour recréer la relation brisée.
Le but poursuivi est tout autre que la négation de soi. »
« Jésus ne nous demande pas d’être
faibles, écrit Xavier Kerrand, bien au contraire. Il nous demande d’être
forts ! Forts pour ne pas riposter comme l’attend notre adversaire, par le
mal, forts pour nous imposer par une réponse de douceur. Pour être en mesure de
transformer cette pratique du Talion, il nous faut faire un cheminement
intérieur afin que nos paroles et nos actes portent témoignage. »
« Sainte
Vierge Marie, purifie mes pensées, mes paroles et mes actes pour me permettre
d’être fort face au mal. Le monde a besoin de cette force que le Christ nous
demande de pratiquer, la douceur de l’amour. » (Xavier Kerrand)
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