Se convertir
C’est dans les villes de sa région que Jésus a d’abord
proclamé la Bonne Nouvelle, qu’il a fait des miracles pour accréditer sa
Parole, et ces villes ne se sont pas converties. Jésus est triste, il aurait
tant voulu les sauver, d’autant plus que bien des villes qui n’ont pas eu cette
chance auraient réagi autrement.
Qu’est-ce que cela me dit aujourd’hui ?
Dans sa méditation, le frère Mario Salmon (Regnum
Christi) dit que nous risquons d’être semblables à ces villes : c’est par
notre baptême que nous avons reçu la foi… l’avons-nous fait grandir ? Est-elle
devenue une foi personnelle ? Il ajoute : « Pour en prendre
conscience, la grosse erreur serait de se comparer à d’autres. C’est
malheureusement ce que nous faisons souvent. Regardez toutes les personnes que
vous critiquez régulièrement, que ce soit en public ou dans votre cœur : les
voisins, les jeunes délinquants, les politiciens, telle ou telle organisation,
les terroristes, etc. Ces personnes sont un peu comme les Sodomites. Ils n’ont
pas eu la grâce de recevoir Jésus chez eux. Pourquoi ? Mystère… Mais une chose
est sûre, il est venu chez nous. »
Est-ce que nous l’écoutons ? Est-ce que nous nous convertissons à
l’écoute de sa Parole, à l’écoute du Pape et de notre évêque ?
Par tous ces chemins le Christ vient encore aujourd’hui chez nous et nous
appelle à nous convertir. Dans un commentaire de « La Croix », nous
trouvons une piste de réflexion : « pour pouvoir se convertir, le cœur
doit être disponible, accueillant, réceptif, et désireux de faire volte-face !
Il doit être assez malléable pour se laisser transformer par l'Esprit, assez
désireux de la nouveauté de vie proposée par le Seigneur, pour se laisser
pétrir par la main de Dieu, et acquérir en lui les sentiments qui furent en
Jésus-Christ. Le projet de vie
offert par Jésus prône la communion, la pauvreté du cœur, la conversion, la
réconciliation, l'humilité, valeurs souvent envisagées comme folie aux yeux du
monde ! Mais notre bonheur ne dépend il pas de l'accueil que nous en ferons ? »
« Seigneur,
viens changer mon cœur. Ma sainteté n’est pas simplement une affaire privée
entre toi et moi. L’Église, et toute la société qui m’entoure, a besoin de ma
sainteté et dépend un peu de moi. Être chrétien tout seul n’est pas possible.
Il faut que j’accepte les autres et que je puisse les tirer le plus possible
vers le haut. » (Frère Jérôme Dejoie, LC)
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