Oui, mon
joug est facile à porter, et mon fardeau, léger
C’est quoi mon fardeau quotidien : l’ensembles de mes
soucis, de mes inquiétudes, de mes faiblesses, mais également de mes envies, de
mes illusions, de mes tentations et de mes désillusions. «Sans compter que cette soif, écrit Jonathan Guilbault, nous oblige souvent à devoir
gagner une course contre notre prochain, au lieu de l’aimer. Ainsi, que notre
Seigneur soit pauvre et faible, voilà vraiment une bonne nouvelle ! Car son
joug devient infiniment plus léger que celui imposé par les forts. Le seul
combat qu’il nous reste à mener est celui nous opposant aux forces, en nous et
hors de nous, qui nous rendent esclaves d’un désir qui ne mène nulle
part : dominer, être tout-puissant, accaparer la place de Dieu. »
Pour comprendre cela et accepter de partager le joug avec le
Seigneur je dois me faire humble et petit, comme ces enfants bénis de Dieu qui
« sont
en eux-mêmes une richesse pour l’humanité tout comme pour l’Église puisqu’ils
nous renvoient constamment à la condition nécessaire pour entrer dans le
Royaume de Dieu : ne pas se considérer auto-suffisants, mais ayant besoin
d’aide, d’amour et de pardon, car nous avons tous besoin d’aide, d’amour et de
pardon» (Pape François)
« Je
te rends grâce, Jésus, mon Roi, d’avoir porté pour moi et mes frères la pesante
croix. C’est par amour que tu l’as portée. Je te contemple pour imiter, comme
un petit frère, l’amour que tu as exercé – jusqu’à ton dernier soupir. Je te
donne mon cœur afin que cette croix d’amour s’y grave définitivement et
m’inspire tout au long de ma vie. » (Père Jaroslav de Lobkowicz, LC)
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