18 juillet 2024 Mon joug est facile à porter et mon fardeau léger.

 

Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger

C’est quoi mon fardeau quotidien : l’ensembles de mes soucis, de mes inquiétudes, de mes faiblesses, mais également de mes envies, de mes illusions, de mes tentations et de mes désillusions. «Sans compter que cette soif, écrit Jonathan Guilbault, nous oblige souvent à devoir gagner une course contre notre prochain, au lieu de l’aimer. Ainsi, que notre Seigneur soit pauvre et faible, voilà vraiment une bonne nouvelle ! Car son joug devient infiniment plus léger que celui imposé par les forts. Le seul combat qu’il nous reste à mener est celui nous opposant aux forces, en nous et hors de nous, qui nous rendent esclaves d’un désir qui ne mène nulle part : dominer, être tout-puissant, accaparer la place de Dieu. »

Pour comprendre cela et accepter de partager le joug avec le Seigneur je dois me faire humble et petit, comme ces enfants bénis de Dieu qui « sont en eux-mêmes une richesse pour l’humanité tout comme pour l’Église puisqu’ils nous renvoient constamment à la condition nécessaire pour entrer dans le Royaume de Dieu : ne pas se considérer auto-suffisants, mais ayant besoin d’aide, d’amour et de pardon, car nous avons tous besoin d’aide, d’amour et de pardon» (Pape François)

« Je te rends grâce, Jésus, mon Roi, d’avoir porté pour moi et mes frères la pesante croix. C’est par amour que tu l’as portée. Je te contemple pour imiter, comme un petit frère, l’amour que tu as exercé – jusqu’à ton dernier soupir. Je te donne mon cœur afin que cette croix d’amour s’y grave définitivement et m’inspire tout au long de ma vie. » (Père Jaroslav de Lobkowicz, LC)

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