Saint Jacques
Jacques, frère de Jean et fils de
Zébédée, a bien bu la coupe, (Mt 20, 20-28) lui, considéré comme le premier martyre, mais
c’est en se faisant serviteur qu’il a gagné sa place dans le Royaume des
cieux ! Quelle que soit notre situation nous devons toujours nous rappeler
notre faiblesse, notre petitesse ; nous portons le trésor de la foi dont
nous avons à être témoins, mais ce trésor nous le portons dans des vases
d’argile, rappel de notre fragilité et de la nécessité que nous avons de faire
confiance au Christ ; grâce à lui « nous ne perdons pas les
pédales ». Saint Paul dit cela très joliment ; «nous sommes dans la détresse, mais sans
être angoissés ; nous sommes déconcertés, mais non désemparés ; nous
sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas
anéantis. »
Grande leçon à tirer de ce que Jésus rappelle aux disciples et à leur mère,
comme le souligne Michel Bertrand : « Dans les Évangiles, le
service est la mise en pratique de l’amour de Dieu et du prochain. Accepter
d’être serviteur implique donc, pour les disciples une difficile conversion. Un
changement qui requiert de rompre avec l’idéologie ambiante et les logiques de
ce monde. Cela reste très actuel ! Jésus ne discute pas la légitimité, ni
le fonctionnement des pouvoirs temporels. Mais il souligne qu’il ne doit pas en
être « de même parmi vous ». Au sein de l’Église du Christ,
il n’y a pas de princes, ni de chefs, mais uniquement des serviteurs, soumis au
seul Seigneur, à qui appartient toute autorité. Un Seigneur Serviteur dont la
mort annonce que le temps du salut pour tous les hommes, pour « la multitude »,
a commencé. »
« Dieu tout-puissant, puisque saint Jacques fut le premier de tes Apôtres à
offrir sa vie pour l’Évangile, accorde à ton Église de trouver dans son
témoignage une force, et dans sa protection un appui. Par Jésus Christ… —
Amen »
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