On présenta des enfants à
Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant.
Trois petits versets (Matthieu 19, 13-15) mais qui nous disent
beaucoup de choses :la foi des parents, l’importance de la prière,
l’accueil de l’autre, la place de la simplicité et de l’innocence dans la
foi...
Il
m’arrive d’être contrarié lorsque qu’un enfant pleure, est un peu trop bruyant
ou remuant pendant la messe ; comme les disciples j’aurai tendance à les
« écarter ». Ceci m’amène à constater que je n’aime pas être dérangé,
que je me complais dans mes petites habitudes. Pourtant dans la vie, je dois me
laisser bousculer par les besoins de mes frères. C’est à ce moment que Jésus me
dit : « ne les empêchez pas de venir à moi. »
Jésus
ajoute à propos de ces enfants « le royaume des Cieux est à ceux qui
leur ressemblent ». Bertrand Lesoing fait remarquer : « La
foi n’est pas affaire d’enfantillage et nous savons que les enfants sont loin
d’être parfaits. En revanche, l’enthousiasme, la confiance simple et joyeuse,
le brin d’insouciance qui marquent la première enfance demeurent à tout âge des
balises sur la route de notre vie. » L’enfant par sa dépendance est image
d’humilité, quelque soit son caractère, il se sait dépendant de ses parents.
Est-ce qu’en tant qu’enfant de Dieu je me sens vraiment aimé du Père ? Je
m’accepte dépendant de sa volonté ? Je suis confiant quelles que soient
les circonstances ?
« Seigneur, je confie ce temps de prière à l’action de ton
Esprit Saint. Rends mon cœur docile et ouvert. Envoie ton Esprit d’accueil,
d’ouverture et d’humilité. Envoie ton Esprit d’intelligence pour comprendre ta
Parole et la laisser s’enraciner en moi pour mieux te connaître et te faire
aimer. Garde mon cœur tout petit devant ta face, Seigneur ! » (Louise Mathieu, membre de Regnum
Christi).
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