« Que
me manque-t-il encore ? »
« Si tu veux entrer dans la
vie, observe les commandements » (Matthieu 19, 16-22). La vie éternelle,
le Royaume des cieux est lié à l’observance des commandements, il est bon de se
le rappeler de temps en temps. Aimer Dieu, aimer le prochain, les autres
commandements pourraient se résumer par « ne pas nuire à autrui ».
respecter cela, c’est faire la volonté de Dieu, c’est faire le bien, de cela
nous pouvons témoigner en vivant l’évangile.
« Cet
Évangile, lit on dans la méditation d’Hozana, peut donc bien être compris comme
une mise en garde au chrétien du dimanche, qui se croit « sauvé » parce qu’il
va à la messe du dimanche et suit les commandements. Mais le Seigneur veut
aimer et être aimé. Donc, en effet, le Seigneur veut que l’on suive les
commandements de son Père et que l’on reçoive les sacrements, mais c’est par
amour qu’il faut le faire, sinon ils perdent entièrement leur sens. »
Jésus dit que si l’on se sent appelé à la
« perfection », on peut faire plus. Sœur Véronique Thiébaut
explique : « À l’homme zélé qui lui pose une question importante, Jésus répond à la
mesure de son désir, par une proposition radicale : donner tout son bien
aux pauvres. L’homme s’en va tout triste. Pourquoi, alors que le chemin est
tracé si clairement, les pas de l’homme ne le suivent ils pas
facilement ? Quel changement radical les vrais disciples doivent
ils opérer ? Cet homme qui s’approche de Jésus nous aide à le
comprendre… Sa question initiale restait autocentrée, dans une logique du
donnant-donnant : obtenir, pour lui, la vie éternelle. Pourtant, il semble
comprendre par intuition qu’un pas supplémentaire est nécessaire. Jésus lui
confirme que ce pas est celui qui le décentre de lui-même, de son intérêt, de
sa richesse. Il s’agit de lâcher ses possessions pour mettre les autres, en
particulier les pauvres, au centre de ses préoccupations. Il hésite à le faire.
Or, nul ne peut observer les commandements en vérité ni suivre le Christ dans
la fidélité, s’il le fait seulement pour lui-même. »
« Si, comme le jeune
homme de l’Évangile, je te pose des questions, rends-moi humble, simple et
docile pour écouter ta réponse et suivre tes conseils. Ne permets pas que je
finisse triste comme ce jeune homme. Ouvre mon cœur et tout mon être à ta Bonne
nouvelle, à la joie et au bonheur que tu veux me transmettre. » (Céline Cochin,
consacrée de Regnum Christi)
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